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Représentativité

Vendredi 16 Mai 2014 - 1:07

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L’erreur que commettent, et cela depuis fort longtemps, les petits groupes qui s’agitent sur la scène politique en prétendant incarner une partie de l’opinion publique est de ne pouvoir démontrer qu’ils sont représentatifs. Ne comptant dans leurs rangs aucun élu national ou local, ne réunissant à grand-peine que quelques dizaines ou centaines de militants, ne survivant qu’en s’agglomérant de temps à autre devant la presse pour incarner un « front », une « coalition », un « mouvement » qui n’existent évidemment pas, ces agités ne pèsent rien sur la scène politique congolaise. Mais ils en projettent une image déformée qui n’est guère acceptable.

D’où l’idée que nous énonçons ici sans passion, mais avec une ferme conviction fondée sur l’observation quotidienne et attentive de la scène publique, selon laquelle la classe politique ferait bien de mettre de l’ordre dans ses rangs si elle veut que le peuple congolais continue de lui faire confiance. Aucune démocratie au monde, en effet, ne saurait admettre que des groupuscules dépourvus de base populaire et constitués autour d’un homme ou d’une femme ne représentant qu’eux-mêmes parviennent à faire croire qu’ils incarnent un courant d’opinion ou une partie notable du corps électoral.

Évoquer cette question alors que notre pays entre dans une phase cruciale de son existence qui sera marquée à coup sûr par des scrutins essentiels – élections locales, élections sénatoriales, élection présidentielle, élections législatives –, mais peut-être aussi par un référendum visant à changer la Constitution n’a rien d’étonnant ni d’anormal. Vingt-deux ans après avoir opté pour la démocratie, le Congo a effectivement besoin de clarifier sa vie politique en organisant celle-ci, comme cela se fait partout ailleurs dans le monde, autour de partis et de mouvements représentatifs, structurés, ayant des bases réellement populaires. C’est à ce prix et à ce prix seulement qu’il sera reconnu par le reste de la planète comme une démocratie au sens plein du terme.

Est-il absurde ou exagéré, dans un tel contexte, de suggérer que le législateur se penche à nouveau sur la question et se préoccupe de faire appliquer les textes qui régissent la vie politique dans notre pays ?

Les Dépêches de Brazzaville

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