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Reprise

Lundi 11 Avril 2016 - 18:15

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Le calme revenant sur l’ensemble du territoire et la classe politique congolaise prenant acte, non sans mal, du résultat pourtant indiscutable de l’élection présidentielle, le temps est venu pour la société civile de se remobiliser afin d’accélérer le processus d’émergence qui constitue la colonne vertébrale du programme en faveur duquel la majorité des citoyens s’est prononcée le 20 mars dernier.

Disons, en effet, les choses telles qu’elles sont même si elles ne plaisent pas à tout le monde : notre pays s’est endormi il y a six mois dans l’attente des choix que son peuple serait amené à faire concernant sa gouvernance publique. Le référendum constitutionnel et le scrutin présidentiel qui l’a suivi ont servi de prétexte aux entrepreneurs, aux commerçants, aux artisans, mais aussi aux fonctionnaires et aux gestionnaires de tout poil pour ne pas agir. Avec, comme résultat, une réduction d’activités qui pourrait nous coûter cher en termes d’emploi et de croissance si d’aventure elle se poursuivait au-delà du raisonnable.

Certes, la partie politique n’est pas encore totalement jouée dans la mesure où les élections législatives vont devoir confirmer, ou infirmer la prééminence de la majorité présidentielle. Mais étant donné que le résultat de l’élection présidentielle ne laisse guère de doute sur le fait que cette même majorité sera reconduite dans les semaines à venir, l’on peut parier sans courir de véritable risque que la stabilité interne du Congo est acquise pour au moins cinq ans.

En termes pratiques, concrets, cela signifie que les acteurs économiques, dont la pusillanimité explique pour une large part la stagnation présente de notre nation, n’ont plus d’excuses à faire valoir. Ou bien ils s’engagent résolument sur la voie de la croissance, investissent afin d’étendre leurs activités, affichent leur savoir-faire afin de conquérir de nouveaux marchés et se rendent ainsi plus indispensables que jamais ;  ou bien ils continuent de somnoler dans l’attente d’on ne sait quelle avancée, remplissent leurs caisses sans investir, s’abstiennent de créer des emplois et la société civile leur en tiendra très vite rigueur.

Le temps de la reprise est indiscutablement venu.

 

 

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