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Lundi 9 Septembre 2019 - 11:19

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La première qu'elle a vulgarisée pendant des décennies au point d’heurter la conscience humaine s'appelait haine. L'Afrique du Sud devait cette réputation-là à son système politique d'apartheid fondé sur la ségrégation des races. Selon que la vôtre était considérée meilleure, vous pouviez alors jouir de tous les privilèges ou, dans le cas contraire, en être totalement privé. 

On croyait la nouvelle Afrique du Sud affranchie de toutes ces tares lorsque Nelson Mandela, sorti de vingt-sept années de prison pour ses opinions, offrit au monde sa grande leçon d'humilité en appelant à la réconciliation. C'était il y a longtemps finalement puisque la lumière répandue par cet homme s’estompe gravement.  

A intervalles réguliers, cela a commencé à devenir une habitude notoire, des attaques visant des étrangers, notamment africains, éclatent au pays de Madiba. Les dernières en date, au cours desquelles des commerces ont été incendiés, renseignent sur l'ampleur d'un phénomène qui s'enracine. Il fait peur d'habiter les villes sud-africaines et d'y exercer une activité lucrative. 

Une question : les personnes qui agressent leurs frères africains installés dans leur pays se rendent-elles compte qu’une part d'Afrique du Sud réside dans le cœur du reste de l’Afrique ? Ont-elles la mémoire nonchalamment courte pour ne pas se rappeler que pendant longtemps, aux quatre coins du continent, des voix s'étaient élevées pour que toute la population d'Afrique du Sud ait les mêmes droits et vive libre dans son pays ? 

Quels que soient leurs tracas du quotidien, les citoyens sud-africains n'ont aucune raison de faire croire que la meilleure façon pour eux d'exister serait de se muer en de petits bourreaux des temps modernes à la réputation sulfureuse. Non, l'Afrique du Sud, puissance continentale reconnue, mérite mieux que cela. Elle a encore des hommes et des femmes d’honneur pour l’empêcher de tomber si bas. 

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