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Rouler en mbéba

Samedi 14 Septembre 2013 - 8:52

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L'expression faillit de peu entrer dans les mœurs congolaises au sortir du 5 juin 1997. Elle traduisait le grave penchant des chauffeurs de l'après, sinon, du temps du terrible conflit, à slalomer avec leurs véhicules. Tel que fait le « mbéba », en langue mbochi ce petit mammifère de nos forêts et savanes doué pour changer de cap de façon vertigineuse, surtout, lorsque le chasseur est à ses trousses.

Pourtant, même rangée aux oubliettes de l'actualité, l'expression « rouler en mbéba » a laissé de beaux restes chez la plupart de ceux qui prennent le volant sur les routes de Brazzaville et au-delà. Est-ce toujours de leur faute ? Les avis restent tranchés. Mais à Brazzaville et dans le Congo profond, qui est au volant de la voiture-taxi, du bus des transports en commun ou de la grosse cylindrée aux vitres teintées ?

Sans doute des personnes sorties des centres d'apprentissage du métier de chauffeur de plus en plus nombreux dans le pays. Une fois le test pour l'obtention du permis de conduire passé avec brio, leurs dossiers sont adressés à l'autorité habilitée à délivrer le précieux document. Commence alors la pratique sur le terrain, celle du « on boit, on casse les verres, on ne paie pas ».

Sur nos routes, chacun le constate, on saute le terre-plein, on brûle le feu rouge, on klaxonne à tue-tête pour aviser des clients le long du parcours, on vole la priorité en agitant une main. Plus grave, on cause un accident et on a vite fait de reprendre le volant. À tel point que  certains se posent ces questions sans réponses : le permis de conduire a-t-il ici un cycle de vie comme sous d'autres cieux ? L’obtient-on toujours au mérite ?

Gankama N'Siah

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