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Sages

Mercredi 12 Mars 2014 - 2:00

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Le Congo appartient au petit groupe de pays qui ont su préserver leurs structures traditionnelles et qui s’emploient aujourd’hui plus que jamais à les protéger. Sans pour autant récuser la modernité, avec ce que celle-ci comporte d’uniformisation dans tous les domaines, il protège les usages, les traditions, les institutions qui permirent à nos sociétés de se construire au fil du temps. Et tandis que s’amorce chez nous un débat sur la nécessaire amélioration de la gouvernance à tous les niveaux de la vie publique, il convient de rappeler cette vérité d’évidence que l’on n’efface pas d’un trait de plume l’histoire d’une nation.

La preuve est faite sur tous les continents que rien n’est plus dangereux pour un peuple que de le contraindre à oublier son passé, ou plus exactement à gommer les leçons tirées de son histoire. Elle est administrée de façon irréfutable par de très grandes puissances comme la Chine et la Russie qui, après s’être employées à détruire au nom d’une idéologie collectiviste leurs sociétés traditionnelles dans le but d’édifier une société exemplaire, s’emploient aujourd’hui à retrouver leurs racines culturelles, sociales, morales même.

À l’heure où nous nous interrogeons nous-mêmes sur la modernisation de nos institutions, avec en ligne de mire une éventuelle réforme de la Constitution qui commence à agiter les esprits, il n’est pas inutile de suggérer qu’en bonne place de cette réflexion figurent le rôle et les pouvoirs du Haut Conseil national des sages du Congo, cette institution inédite dont le rôle est de permettre aux anciens, aux chefs, donc aux représentants des sociétés traditionnelles, de réfléchir collectivement aux grandes décisions qui engagent l’avenir de notre pays. Une telle institution a en effet l’avantage immense de lier le passé et le présent, la tradition et la modernité, la coutume et la loi.

S’il est vrai que la démocratie a amplement prouvé au cours du dernier demi-siècle qu’elle est, pour les hommes, la moins mauvaise forme de gouvernance, il l’est tout autant, sinon plus, qu’elle peut être améliorée. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas innover en associant étroitement les sages du Congo à une réforme des institutions que bien des peuples africains nous envieront si nous sommes capables de la mener à bien ?

Les Dépêches de Brazzaville

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