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Vendredi 11 Juillet 2014 - 9:54

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Le 6 août se tiendra à Washington un sommet Afrique/États-Unis qui s’annonce historique. D’une part, en effet, il réunira dans la capitale américaine la quasi-totalité des chefs d’État du continent et, d’autre part, il donnera à ces derniers l’occasion de dire aux dirigeants de la première puissante mondiale ce qu’ils pensent, en bien comme en mal, de son comportement à leur égard. Un dialogue d’autant plus facile et direct que le président des États-Unis, Barack Obama, est lui-même d’ascendance africaine, prend soin de le rappeler aussi souvent que nécessaire, le met en avant constamment à travers son épouse et ses filles.

Tout indique, à la veille de ce Sommet, qu’il marquera un tournant dans les relations entre l’Afrique et les États-Unis. Ceci pour au moins trois raisons :

° La première est que l’émergence rapide du continent contraint toutes les grandes puissances, l’Amérique au premier rang, à réviser le jugement négatif qu’elles portaient jusqu’à présent sur l’Afrique.

° La deuxième résulte des erreurs stratégiques commises par les dirigeants des États-Unis à l’égard des pays africains dans le cours des dernières décennies, erreurs qui ont aggravé les crises au lieu de les résoudre.

° La troisième est la prise de conscience par les plus hautes autorités américaines que l’Afrique occupe désormais une position stratégique qui ne cessera de se renforcer dans les années à venir.

Disons les choses de façon abrupte : l’Amérique de Barack Obama profitera de ce sommet pour marquer cette triple prise de conscience et affirmer sans ambiguïté l’intérêt qu’elle porte désormais à l’Afrique. Question donc : les États africains diront-ils de façon claire et forte ce qu’ils attendent de l’Oncle Sam  comme ils le firent, notamment par la voix du président Denis Sassou N’Guesso, lors des récents sommets Afrique-France à Paris et Afrique-Europe à Bruxelles ?

Alors qu’il participe activement à la recherche de solutions aux crises qui déchirent l’Afrique centrale, le Congo a certainement une carte maîtresse dans sa poche. Puisse-t-il la jouer aussi sans complexe à Washington !

Les Dépêches de Brazzaville

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