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Spéculations

Mardi 25 Août 2015 - 15:00

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Rien n’est plus instructif, finalement, que d’observer le comportement des acteurs de la scène politique qui se joue sous les yeux ébahis des citoyens congolais. Sans attendre de savoir sur quelles réformes débouchera le débat formel, et informel, auquel nous assistons depuis plusieurs mois, tous courent, en effet, de spéculations en spéculations dans un ballet aussi effréné que réjouissant, ne craignant pas de prédire aujourd’hui ce qu’ils niaient avec véhémence hier et qu’ils approuveront sans doute demain.

Pour ceux qui, comme nous, assistent à la pièce qui se joue présentement sur le théâtre national, une certitude s’impose : celle du changement de la Constitution, le texte fondamental qui nous régit depuis quinze ans. Réclamée par la majorité des citoyens, mais rejetée par une partie très minoritaire de la classe politique, cette réforme sera certainement conduite dans les mois à venir car elle seule permettra au pays de continuer à progresser sur la voie de la démocratie participative. Et tout indique aujourd’hui qu’il reviendra finalement au peuple de l’approuver, ou de la refuser, par voie référendaire.

Spéculer en revanche sur ce qui suivra cette première et décisive consultation populaire apparait pour le moins hasardeux. Ceci, pour au moins deux raisons :

° La première, d’ordre institutionnel, tient au fait que nous ne connaissons pas encore les grands axes autour desquels s’organisera la nouvelle Constitution et que, par conséquent, mieux vaut ne pas débattre sur des sujets qui pourraient se révéler hors propos.

° La deuxième, d’ordre personnel, est que l’acteur principal des réformes à venir, c’est-à-dire le chef de l’État, se garde bien de faire connaître ses intentions, observant attentivement la scène mais ne disant rien de ce qu’il pense au fond de lui.

La seule attitude raisonnable, aujourd’hui, est d’observer avec attention ce qui se passe sur le terrain, d’écouter ce qui se dit ici et là, d’analyser les propos des uns et des autres.

Tout le reste n’est que pure spéculation.

 

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