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Strapontin

Mercredi 21 Mai 2014 - 0:14

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L’histoire, la grande histoire, retiendra que c’est à Oyo, chez nous donc, que l’Afrique a lancé réellement, un certain jour de mai 2014, le processus qui lui permettra enfin de faire entendre sa voix au sein de la gouvernance mondiale. Certes, officiellement, cette démarche était engagée depuis longtemps par l’Union africaine, mais jusqu’à présent elle tenait plus du discours que de l’action, notre continent s’affirmant résolu à obtenir un siège permanent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, mais n’accomplissant pas de geste suffisamment fort pour obliger les grandes puissances à l’écouter.

Sur les berges de l’Alima, où se retrouvaient pour quelques heures les représentants des dix pays membres de la commission de l’Union africaine chargés de mettre au point ce dossier très délicat, un pas décisif vers le réalisme a été franchi. N’étant pas dans le secret des dieux, nous ne saurions dire précisément ce qui a été décidé afin de hâter le processus de réforme de la plus haute instance des Nations unies. Mais ce n’est certainement pas un hasard si l’ambassadeur des États-Unis, puis l’envoyé spécial du président Barack Obama ont tenu dans la foulée à s’entretenir, à Éwo, avec Denis Sassou-N’Guesso ; et ce l’est encore moins si le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a fait le même déplacement à l’issue d’une visite éclair en Centrafrique.

Au-delà de la question brûlante que posent les affrontements fratricides dont ce pays frère est le théâtre, il est évident que la place de l’Afrique dans le dispositif de la gouvernance mondiale se trouve au cœur des débats plus ou moins discrets qui se déroulent entre le continent et les puissances qui, jusqu’à présent, considéraient le reste du monde avec dédain, n’attribuant à ses représentants que des strapontins là où se joue le sort de la planète. Et comme le président du Congo ne cesse de plaider sans le moindre complexe la cause du continent, il s’impose au fil des mois comme l’un de ses avocats les plus écoutés. D’où le rôle croissant qu’il joue dans la recherche d’une solution raisonnable au problème très délicat que constitue la réforme de la gouvernance onusienne.

Conclure de ce qui précède que l’Afrique sortira vainqueur de cette partie de bras de fer serait prématuré et excessif. Mais l’histoire, la grande histoire, reconnaîtra le rôle éminent que nous y avons joué, nous, Congolais.

Les Dépêches de Brazzaville

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