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On te chassera

Samedi 13 Novembre 2021 - 16:21

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Ne pas s'en prendre aux médias et aux journalistes. Tel est le plaidoyer que les organisations des professionnels de l'information et de la communication mènent en diverses occasions pour amplifier ce message qui considère qu’une presse libre est un outil de consolidation de la démocratie. Pour couronner cette évidence, malheureusement non-admise par tous, les Nations unies ont déclaré le 3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse. Cela est la preuve que la presse est un maillon important de la vie en société.

Dire que les journalistes sont exempts de reproche serait une contrevérité. En revanche, considérer que les médias n'ont pas d'opinion est une grande erreur. Il est cependant une pratique que nombre d’acteurs publics congolais tentent d’ériger en règle absolue et qui ne peut longtemps être passée sous silence. A l'occasion des réunions qui requièrent la présence des médias, ces derniers ont pris l'habitude de sermonner les journalistes et de les exposer à la vindicte certaine de leurs partisans prêts à les brutaliser. Conférences et points de presse virent souvent en d’échanges rageurs avec des journalistes accusés de rouler pour tel ou tel camp.

Quand ils poussent un peu plus loin leur colère, avant même de situer l’objet de la réunion publique, les animateurs désignent nommément les brebis supposées galeuses de la presse nationale et enjoignent leurs représentants venus couvrir la manifestation de plier bagage au plus vite. A mots couverts, ils leur signifient que s’ils insistent leur sécurité sur les lieux ne sera pas garantie. Le second constat au passif des journalistes est que sur ces entrefaites, les autres confrères triés sur le volet pour rester ne viennent pas au secours de la corporation en élevant la protestation qui convient.

En voilà un métier où l'on est moins solidaire des autres, comme s'il s'exerçait mieux en solitaire. Presse congolaise, tu verras qu’on te chassera toujours comme on chasse une pestiférée du fait de ta grande indifférence envers toi-même.

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