Tremplin

L’organisation à Brazzaville, du 18 au 24 avril, du premier regroupement des Diables rouges seniors dames marque officiellement le début de la préparation à la 25^e  édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de handball qui se déroulera en novembre prochain à Dakar, au Sénégal, avec pour enjeu une qualification à la Coupe du monde.  Elle donne aussi des indications quant à la volonté de créer toutes les conditions de relève du handball congolais, mission pour laquelle la Fédération congolaise de la discipline devra faire plus même avec peu de moyens. 

Aujourd’hui, gagner une CAN relève d’un exploit grandeur nature pour les sélections comme le Congo. L’Angola, qui fait de la culture de la gagne sa religion, domine le continent depuis plus d’une décennie en s’appuyant sur deux éléments fondamentaux, à savoir le travail et les moyens.  Un exemple à suivre par les Diables rouges qui ont montré du caractère dans des matches de la CAN au Cameroun et de la Coupe du monde en Espagne.

La Coupe du monde constitue un tremplin que les Congolaises attendaient depuis treize ans. Dans cette compétition, elles ont montré l’étendue de leurs talents en étant les seules en Afrique à disputer le tour décisif. Ce qui donne des raisons de croire qu’à Dakar, ces filles seront très attendues. Averties, les Diables rouges ont bouclé la première phase de leur préparation par le stage initialement prévu à Bordeaux, en France, puis délocalisé à Brazzaville. La mise au vert visait, en effet, à augmenter le niveau de jeu, travailler l’homogénéité du groupe et préparer une mise en place technico-tactique.

Seulement, une préparation locale sans une véritable opposition n’offre pas toutes les garanties sur la forme réelle de l’équipe.  A défaut de sortir, prévoir des matches amicaux avec les équipes venues d’ailleurs demeure la meilleure option pour rendre une sélection plus compétitive.