Université

Le projet de construction d’une université à Pointe-Noire, deuxième ville du Congo, annoncé par le gouvernement le 28 octobre dernier à l’occasion d'un Conseil des ministres, ouvre de grandes perspectives et suscite du réconfort chez les citoyens.

Pour trois raisons.  La première est consécutive au décongestionnement des deux universités existantes (Marien-Ngouabi et Denis-Sassou-N’Guesso à Brazzaville) au regard de l’expansion démographique du pays. La deuxième se rattache au rapprochement des étudiants des lieux d’apprentissage. Et la troisième est relative à l’insuffisance criante des résidences universitaires.

Parmi les principales causes des échecs universitaires, figurent ces trois raisons susmentionnées. Car il est de notoriété publique que de nombreux bacheliers de l’intérieur du pays s’abstiennent de faire le déplacement de Brazzaville faute de soutiens conséquents.

A terme, les apprenants seront plus proches des structures d’apprentissage quand l’Etat concrétisera enfin son projet de construction des instituts ou écoles spécialisés dans chaque département, en fonction des potentialités naturelles de chacun.   

Reste à l’Etat de garder un regard bienveillant sur l’amélioration des conditions de vie du personnel de l’enseignement supérieur. L’enjeu est de taille. Tous les pédagogues s’accordent à dire que l’éducation est l'un des investissements les plus importants qu'un pays puisse faire pour croire en son avenir.