Visites

D’où vient l’intérêt croissant que suscitent l’Agence d’information d’Afrique centrale, Les Dépêches de Brazzaville, le Musée Galerie du Bassin Congo, la Librairie Congo au sein de la communauté internationale présente à Brazzaville,  intérêt qui se manifeste par  la multiplication des visites que des diplomates de haut rang mais aussi de simples ressortissants étrangers effectuent dans notre immeuble Les Manguiers ?

La réponse à cette question, aussi simple qu’évidente, ne tient pas simplement au fait que notre entreprise occupe une place éminente dans le monde des médias écrits de cette partie de l’Afrique. Elle résulte aussi et surtout de la prise de conscience par la communauté internationale du puissant mouvement qui conduit à l’édification d’une communauté régionale du Bassin du Congo qui s’annonce, dès à présent, comme l’une des plus dynamiques du continent. Et c’est, bien entendu, cet éveil qui mérite  d’être souligné ici.

Il ressort, en effet, des discussions à bâtons rompus que nous avons lors de nombreuses rencontres se déroulant dans nos bureaux de Mpila, une perception différente parce que positive des évènements marquants de ce début d’année 2015. Au-delà des interrogations légitimes que suscite le débat sur nos institutions, les sujets les plus souvent abordés sont ceux de la place que le Congo occupera dans le proche avenir au sein de la communauté de l’Afrique centrale et du rôle qu’il y jouera. Avec, bien entendu, au centre de ces débats informels l’art et la culture, deux pivots essentiels du mouvement d’unification qui se dessine dans cette partie du monde.

Ce qui précède ne signifie nullement que notre groupe de presse surestime son rôle ou son influence, mais seulement que l’intérêt dont il est l’objet de la part des représentants de la communauté internationale traduit une perception plus juste de ce qu’est aujourd’hui le Congo avec son histoire, sa culture, ses traditions, ses ambitions, ses attentes. Traduit aussi la volonté de saisir le sens de l’évolution générale de cette partie du continent que les médias étrangers décrivent trop souvent comme voué à la mal-gouvernance, au désordre institutionnel, à la misère sociale, au repli sur soi, bref à la stagnation. Est-il besoin de préciser que nous sommes fiers d’accompagner ce grand mouvement ?