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Congo-France

Jeudi 17 Juillet 2014 - 14:18

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Les manœuvres judiciaires et médiatiques auxquelles se livrent depuis des années, en France même, une poignée d’extrémistes congolais, manipulés par des forces pour le moins obscures, n’ont finalement modifié en rien les relations de confiance qui existent entre nos deux pays. Même si elles ne sont pas terminées, le but qu’elles visaient est, lui, devenu hors de portée des acteurs de cette agression : non seulement Brazzaville et Paris ne réduisent pas leur coopération, mais tout indique, au contraire, que celle-ci va encore se développer dans les mois et les années à venir.

Rendons hommage, avant d’aller plus loin, à ceux et celles de nos dirigeants qui étaient et sont toujours pris pour cibles. S’ils, ou elles, étaient tombés dans le piège que leur tendaient ces adversaires irréductibles, un lien essentiel aurait été rompu entre deux pays que l’histoire, la langue, la culture, la diplomatie, l’économie même unissent depuis cent cinquante ans. Et la France aurait perdu l’un de ses plus fidèles alliés sur le continent africain.

Ceci étant dit, allons un cran plus loin et projetons nous dans le proche avenir. Il est évident, pour les observateurs en tout cas, que la patrie d’adoption de Pierre Savorgnan de Brazza, dont les restes mortels sont inhumés sur les rives du fleuve Congo, va devoir réapprendre l’Afrique si elle veut demeurer une grande puissance : réapprendre l’Afrique c’est-à-dire, cesser de voir dans ses partenaires africains des pays pauvres, en proie à la misère et à la corruption, livrés à la mauvaise gouvernance ; réapprendre l’Afrique, c’est-à-dire comprendre que les peuples la composant occuperont une place clé dans le monde de demain.

Dans ce travail de mise à niveau des élites françaises, que les crises au Mali et en Centrafrique vont probablement accélérer, les Congolais se trouvent tout naturellement placés au premier rang. Fins connaisseurs de l’Hexagone, où vit une puissante diaspora, ils feront sauter l’un après l’autre les verrous politiques et intellectuels hérités de la période coloniale. Pour peu que l’État congolais se mobilise en activant sa diplomatie et en mobilisant ses ressortissants sur le terrain, nous nous imposerons comme des partenaires incontournables de la nouvelle France qui surgira de la crise présente. Comme l’on dit en langue populaire « l’enjeu en vaut la chandelle ». 

Les Dépêches de Brazzaville

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