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Exigence

Mercredi 2 Juillet 2014 - 10:41

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Toujours dans le cadre des réformes institutionnelles qui marqueront sans doute les deux prochaines années, il est une exigence à laquelle les pouvoirs publics vont devoir se soumettre : celle de l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise. Si celle-ci n’a pas figuré en tête des priorités gouvernementales durant la dernière décennie, puisque l’essentiel était de reconstruire ce qui avait été détruit ou endommagé pendant les  guerres civiles de 1997 et 1998, elle se trouve désormais au cœur des préoccupations individuelles et collectives. À juste titre, reconnaissons-le, étant donné les sacrifices consentis par chacun durant cette période.

Augmenter les salaires, créer des emplois en nombre suffisant, accroître la protection sociale, améliorer le système de santé, veiller à ce que l’éducation et la formation permettent aux nouvelles générations de mieux se préparer à la vie active, favoriser l’éclosion des petites et moyennes entreprises, encourager l’artisanat, tirer un profit immédiat du désenclavement des départements qui quadrillent le pays : toutes ces actions, et bien d’autres encore dont l’énoncé serait fastidieux, devront être menées à bien sans délai si l’on veut que les citoyennes et les citoyens congolais accordent aux réformes à venir l’attention qu’elles méritent.

Faute de démontrer par des mesures économiques et sociales qu’ils ont bien pris la mesure des attentes populaires, les pouvoirs publics risquent de vider de son sens le débat politique qui approche et dont dépend, pour une large part, la stabilité de notre pays dans les décennies à venir. Non seulement ils peuvent se trouver confrontés à une grogne collective difficile à gérer, mais encore ils ont toutes les chances de vider de son sens le débat politique et de dissuader ainsi les électeurs de se rendre dans les bureaux de vote le jour où il leur sera demandé d’approuver les réformes en préparation.

Contrairement à ce que semblent croire nombre de responsables politiques qui concentrent leurs réflexions sur la seule adaptation de la Constitution aux réalités actuelles, la bataille qui s’engage ne sera gagnée par le pouvoir en place que s’il démontre de façon concrète sa capacité à améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. Alors, en effet, son plaidoyer en faveur d’une adaptation de la Constitution sera écouté et entendu.

 

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