Publié sur adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo (https://www.adiac-congo.com)

Accueil > Migrations

Opinion

  • Éditorial
    - Les Dépêches de Brazzaville
  • Réflexion
    - Jean-Paul Pigasse
  • Le fait du jour
    - Gankama N'Siah
  • Humeur
    - Faustin Akono
  • Chronique
    - Boris Kharl Ebaka
  • Brin d’histoire
    - Mfumu
  • Tribune libre
    - Sergueï Lavrov
  • Idées-forces
    - Les Dépêches de Brazzaville
  • Analyse
    - Xinhua
  • Éditorial

Migrations

Lundi 18 Mai 2015 - 13:19

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 106%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Il aura fallu des drames en série, des milliers de morts par noyade à ses portes, des centaines de milliers d’être humains errant sur son territoire dans l’espoir de trouver un havre de paix pour que la Vieille Europe comprenne que ni la force, ni la fermeture de ses frontières ne la mettront à l’abri de l’afflux des migrants venus du Sud. Refusant de regarder la vérité en face, ses dirigeants ont longtemps cru que cette vague s’arrêterait d’elle-même ; ils découvrent aujourd’hui que leur passivité aggrave le mal au lieu de le combattre et qu’en fermant les yeux sur la réalité, ils finiront par hypothéquer leur propre destin.

Croire que l’Europe a pris la juste mesure du problème auquel ses peuples vont  devoir rapidement trouver une solution serait faire preuve d’irréalisme. L’âpreté des discussions qui se déroulent sur le sujet à Bruxelles et la pauvreté des propositions qui y sont formulées donnent à penser qu’il faudra des mois, sinon même des années, pour que Bruxelles se décide à agir dans le bon sens. Conglomérat de nations fondé sur l’économie et la finance, non sur la volonté de construire une communauté politique, l’Union européenne ne dispose pas des institutions qui lui permettraient de gérer efficacement une telle crise.

Pour sortir de l’impasse dans laquelle ses divisions l’enferment et résoudre le problème auquel l’afflux des migrants sur son sol la confronte, elle devrait d’abord se convaincre de ses propres responsabilités dans la tragédie présente. Car la violence et la misère qui poussent aujourd’hui les Africains et les Levantins à tenter de gagner ses côtes au péril de leur vie résultent directement de l’asservissement que les peuples européens pratiquèrent des siècles durant  dans le seul but d’asseoir leur propre développement. Aussi dure à admettre que soit cette réalité pour les Européens, c’est bien elle qui doit figurer à la base d’une politique cohérente de lutte contre l’immigration sauvage.

Pour dire les choses de façon brutale, il ne servira à rien, pour l’Europe, de mettre en place une politique de régulation des migrations si, dans le même temps, ses gouvernements n’aident pas les pays du Sud à se développer. Seuls en effet l’éducation, l’emploi, la consommation, la paix dissuaderont ceux qui aspirent à une vie plus heureuse d’aller la chercher sur la rive nord de la Méditerranée. Mieux vaut s’en convaincre : tout le reste relève de l’utopie !

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 5/6/2025 | Secteurs clés
▶ 3/6/2025 | Affaires maritimes
▶ 2/6/2025 | Business forum
▶ 31/5/2025 | Prolongations
▶ 29/5/2025 | Croissance
▶ 28/5/2025 | Synergies
▶ 26/5/2025 | Fiscalité
▶ 24/5/2025 | Trêve de rancœurs
▶ 22/5/2025 | Égalité numérique
▶ 21/5/2025 | « Saison blanche »
  • Accueil
  • Partenaires
  • Annonceurs
  • Contact
  • Crédits
  • Mentions légales

Le Groupe

  • Les Dépêches de Brazzaville

  • Le Courrier de Kinshasa

  • ADIAC TV

  • Musée du Bassin du Congo

  • Éditions les Manguiers

  • Imprimerie du Bassin du Congo

Services

  • Abonnez-vous
  • Newsletter
  • Abonnement flux RSS
  • Abonnement média
  • Offre spéciale Entreprise
sas.cmd.push(function() { sas.render("94320"); // Format : Floor Ad 728x90 });

URL source: https://www.adiac-congo.com/content/migrations-32440