Opinion
- Éditorial - Les Dépêches du Bassin du Congo
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Article 244Lundi 2 Novembre 2015 - 11:00 La nouvelle Constitution ayant été adoptée le 25 octobre par le peuple congolais quand entrera-t-elle en vigueur et quand, par conséquent, les institutions qui la structurent seront-elles renouvelées ? Ces deux questions vont maintenant dominer le débat politique. Elles méritent donc réflexion. Pour y répondre, il convient de se reporter à l’article 244 du nouveau Texte fondamental qui est ainsi rédigé : « Les institutions issues de la Constitution du 20 janvier 2002 fonctionnent jusqu’à la mise en place des nouvelles institutions sans pouvoir dépasser, pour les institutions pourvues par voie élective, l’expiration de leur mandat ». En clair, ceci veut dire que sitôt les résultats définitifs du référendum proclamés par la Cour Constitutionnelle, l’élection présidentielle et les élections législatives pourront être organisées dans les conditions prévues par la nouvelle Constitution. Avec deux dates butoirs qui seront celles de la fin des mandats correspondants à savoir : juillet 2016 pour la première et juillet 2017 pour les secondes. N’anticipons pas sur les décisions qui seront prises sur chacun de ces points au plus haut niveau de l’État. Disons simplement que la classe politique congolaise ferait bien de se préoccuper dès à présent des échéances à venir. Si elle n’est pas maîtresse du calendrier, elle peut et doit en effet pleinement jouer son rôle dans le processus à venir en s’organisant, ou plutôt en se réorganisant, sur la base de ce qu’il est advenu lors du Référendum. À l’heure où s’ouvre cette nouvelle page de notre Histoire, il n’est pas inutile de rappeler aux leaders de l’opposition comme de la majorité que les cartes ayant été rebattues sur l’échiquier politique, il devient urgent pour eux de réfléchir aux scrutins qui permettront à la Constitution du 25 octobre d’être effectivement la colonne vertébrale de notre nouvelle République. En n’oubliant pas, bien sûr, le fait que les « radicaux » ont tenté de s’y opposer par la force. Du point de vue politique, les semaines et les mois à venir seront tout aussi décisifs que celles et ceux qui les ont précédés. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |