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Mardi 6 Mai 2014 - 1:59

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Si l’on en juge d’après les réflexions et les commentaires qui fusent de toutes parts, une révision en profondeur de la Constitution est attendue par de nombreux Congolais. Et cela n’a rien de surprenant, ni même d’anormal d’ailleurs, étant donné les avancées mais aussi les problèmes enregistrés dans la gouvernance publique depuis l’adoption de ce texte fondamental en 2002.

Tout le problème est de savoir comment une telle réforme pourra se faire si elle est décidée en haut lieu, autrement dit par quelles voies elle passerait dès lors que son principe en serait arrêté. Deux de ces voies sont a priori envisageables : la voie indirecte passant par l’adoption d’un nouveau texte voté par les deux chambres du Parlement réunies en congrès ; la voie directe empruntant le chemin difficile du référendum, c’est-à-dire du vote direct des électrices et des électeurs, chaque citoyenne ou citoyen étant appelé à se prononcer pour ou contre lors d’un scrutin national.

Si le débat ne s’est pas encore engagé publiquement, c’est sans doute parce que personne n’ose le faire tant que la plus haute autorité de l’État n’a pas dit officiellement ce qu’il convenait de faire. Mais ce silence n’interdit nullement à ceux qui observent la scène avec attention de dire ce qu’ils pensent de la question. Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui au risque de choquer l’un ou l’autre de ceux qui nous lisent.

Si une réforme de la Constitution est jugée nécessaire, il faut qu’elle soit conduite de façon exemplaire, ce qui ne peut se faire que si tous les Congolais en âge de voter sont consultés. Par conséquent et pour parler clair, seule la voie du référendum est susceptible, selon nous, de répondre aux attentes du plus grand nombre. Mais encore faut-il, si une telle action est entreprise, que le processus permettant cette vaste consultation nationale soit irréprochable, c’est-à-dire préparé et conduit de façon telle que nul ne puisse le contester sérieusement.

Bien au-delà donc du recensement administratif spécial qui permet la mise à jour des listes électorales, il faut se préoccuper sérieusement de mettre en route le processus complexe qui garantira aux Congolais que leur volonté a été entendue. Le temps est désormais chichement compté.

Les Dépêches de Brazzaville

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