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Dette intérieure

Mercredi 8 Mai 2019 - 11:32

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Dans le moment très particulier que nous vivons où, si l’on en croit les propos tenus hier par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, il y a « bon espoir » que le Congo obtienne à bref délai un accord sur la restructuration de sa dette, un point important, essentiel même, doit être inscrit en bonne place dans les priorités de l’Etat : celui du règlement de la dette intérieure qui plombe durement, très durement même, les finances de  nombreux acteurs économiques petits, moyens et grands.

Si l’on ne connaît pas encore le montant exact de cette dette sur laquelle se penchent depuis une semaine les experts venus de Washington, les ministres en charge de ce dossier sensible et les conseillers qui assistent la République dans cette négociation stratégique, nous en mesurons, nous, de façon très concrète l’importance : d’abord parce que nombreux sont les chefs d’entreprises et les commerçants qui viennent nous faire part de leur inquiétude devant le manque de réactivité des pouvoirs publics face à ce problème qui gangrène l’économie nationale ; ensuite parce que nous payons cher, nous-mêmes, le non règlement des factures dues par diverses administrations et services publics et que, par conséquent, nous en subissons cruellement les conséquences.

Si l’accord avec le FMI se confirme alors que les cours du pétrole sur les marchés mondiaux se stabilisent à un haut niveau, que la production nationale d’hydrocarbures augmente de façon significative et que la restructuration de la dette envers la Chine est enfin acquise, toutes les conditions d’une relance économique et financière seront réunies. Mais pour que cette relance produise ses effets sociaux, il faudra que la dette intérieure soit traitée en priorité par l’Etat, autrement dit que les sommes dues pour une raison ou pour une autre aux acteurs économiques soient réglées sans délai.

Si tel est le cas, l’économie nationale repartira du bon pied, le chômage se réduira comme une peau de chagrin, les tensions sociales s’apaiseront, les caisses de l’Etat se rempliront et les sommes dues aux institutions clés telles que la Caisse nationale de sécurité sociale seront aussitôt réglées. Non seulement le Congo, notre Congo, résoudra tous ses problèmes internes mais il verra simultanément affluer vers lui les investisseurs du monde entier.

 

 

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