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Africanisation

Mardi 14 Janvier 2014 - 0:04

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Plus les jours passent, plus le débat s’amplifie sur une réforme éventuelle de la Constitution. Et plus, avec lui, enflent les spéculations concernant la volonté réelle ou supposée du chef de l’État, Denis Sassou-N’Guesso, de modifier le texte fondamental sur lequel reposent les institutions de notre jeune démocratie.

Disons, avant d’aller plus loin, que personne n’est, comme on dit, dans le secret des dieux et que, par conséquent, nul ne sait ce qu’il adviendra dans les mois à venir sur ce terrain très sensible, très sociologique, très politique aussi. Mais ajoutons tout aussitôt qu’il n’est pas inutile, dans le moment présent, de s’interroger sur les modifications qu’il conviendrait d’apporter au texte fondamental adopté par référendum au tout début de ce siècle, dans la mesure où les sociétés africaines évoluent rapidement et où la société congolaise n’échappe pas à ce mouvement historique.

L’idée qui fait son chemin sur le continent, et pas seulement chez nous, est que cinquante ans après leur accession à l’indépendance, les Africains ont atteint le seuil à partir duquel ils peuvent et doivent adapter les textes fondamentaux qui régissent leur gouvernance aux réalités du continent ; autrement dit, prendre en compte mieux qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent les modes de vie, les traditions, les usages hérités de leur très longue histoire.

Pour relayer une idée qui fait son chemin dans les milieux intellectuels, le temps est peut-être, voire sans doute, venu d’« africaniser » des institutions et des méthodes de gouvernement inspirées par les anciennes puissances coloniales au seuil des indépendances. Exactement comme le firent jadis les Américains lorsqu’ils décidèrent de se doter d’un mode de gouvernance adapté aux réalités de leur société et non plus calqué sur celui que prétendaient leur léguer les puissances dont ils avaient longtemps dépendu.

Il est trop tôt, sans doute, pour dire si une telle idée s’imposera chez nous comme ailleurs, mais il est certain que le débat qui s’engage sera l’un des plus importants, des plus animés de la décennie que nous vivons. Souhaitons seulement qu’il se déroule dans le calme et qu’il permette aux opinions les plus diverses de s’exprimer.

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