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Mardi 3 Août 2021 - 19:22

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Dans le moment présent où le gouvernement, dirigé par le premier ministre Anatole Collinet Makosso, s’emploie à concrétiser les engagements pris par le candidat président Denis Sassou N’Guesso tout au long de sa campagne électorale, l’opposition ferait bien de se mobiliser elle aussi pour faire mieux entendre sa voix. Si elle ne s’y emploie pas très vite, les scrutins à venir – élections législatives et élections locales de 2022 – se traduiront inévitablement par de nouveaux échecs de grande ampleur avec, comme résultat, un très faible nombre de sièges dans les institutions concernées.

 

Que l’on nous comprenne bien : toute démocratie digne de ce nom repose sur un débat permanent entre les tenants du pouvoir et celles ou ceux qui le briguent en se positionnant en bonne place au sein de l’opposition. Un dialogue musclé, vif et permanent qui ne se déroule pas seulement sur le plan officiel dans les enceintes de la République, mais qui se tient de mille et une façons sur la place publique, autrement dit dans les réunions publiques et privées, sur les réseaux sociaux, mais aussi et surtout dans les médias qui le relaient par leurs canaux écrits ou audiovisuels.

 

La campagne pour l’élection présidentielle ayant démontré cette année la faiblesse de l’opposition, avec comme résultat la victoire écrasante de Denis Sassou N’Guesso, il est temps que le camp de l’opposition resserre ses rangs, dissolve ou rassemble dans un ensemble cohérent et crédible les formations politiques qui n’ont pas de base populaire réelle, joue clairement la carte des deux ou trois grands partis qui ont une légitimité réelle et historique, s’entende sur un ou des programmes concrets, bref s’unisse avant le début de la campagne à venir.

 

Ce travail toutes les grandes démocraties l’ont vu se faire dans leurs rangs ces dernières décennies avec comme résultat la constitution d’oppositions puissantes, organisées, fiables auxquelles les citoyens pouvaient apporter en grand nombre leurs voix le moment venu. Il doit être accompli dès maintenant chez nous avec autant de sérieux que de dynamisme, de volonté et d’engagement de toutes les formations politiques concernées si nous voulons que le système démocratique dans lequel nous vivons se renforce. L’enjeu est à tous égards considérable même s’il n’est pas encore perçu comme tel par tous les leaders de l’opposition.

Les Dépêches de Brazzaville

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