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Mercredi 4 Avril 2018 - 12:20

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Alors qu’une nouvelle étape des négociations avec le Fonds monétaire international va débuter à Brazzaville dans les prochaines heures avec, en toile de fond, la restructuration et le rééchelonnement de la dette extérieure qui plombe nos finances publiques depuis des mois, il n’est pas inutile de rappeler que la dette intérieure doit elle aussi figurer en bonne place, en très bonne place même, dans le programme en préparation. De sa couverture par l’Etat, les administrations, les institutions et les collectivités locales dépend, en effet, pour une large part, la relance des activités économiques sur toute l’étendue du territoire national.

S’il est vrai qu’un examen attentif des factures présentées par les acteurs économiques s’impose si l’on veut éviter des détournements de fonds massifs opérés par des entrepreneurs peu scrupuleux, il l’est tout autant qu’une part importante des sommes réclamées correspond effectivement à des travaux effectués qui n’ont pas été réglés par l’Etat et ses services. Ce qui a eu pour conséquence de créer des difficultés de trésorerie quasiment insurmontables qui ont elles-mêmes entraîné des licenciements de personnel massifs.

Nous ne citerons ici aucun nom mais, comme tous les observateurs de la scène congolaise, nous constatons que nombre d’entreprises se trouvent aujourd’hui dans une situation délicate, parfois même désespérée, du fait des retards de paiement dont elles ont été victimes ces deux dernières années. Si les banques ne leur avaient pas fait confiance et ne pariaient pas sur la relance à plus ou moins court terme de l’économie nationale, les sociétés concernées auraient été contraintes de déposer leur bilan. Avec les conséquences catastrophiques que cet effondrement aurait eues sur l’emploi.

Il revient maintenant aux spécialistes nationaux et internationaux qui se retrouvent ces jours-ci à Brazzaville afin de mettre au point le plan de restructuration de la dette intérieure d’où naîtra la relance de notre économie de se préoccuper sérieusement du remboursement de la dette intérieure. S’ils y parviennent dans un délai raisonnable et dans des conditions acceptables pour les créanciers privés, ils créeront un climat de confiance dont le meilleur sortira à coup sûr. Le meilleur, c’est-à-dire la relance de la croissance nationale et la création ou la préservation de nombreux emplois.

 

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