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Malaise

Mercredi 29 Juin 2016 - 10:45

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Il est bien vrai que la chute brutale des cours du pétrole sur les marchés mondiaux impacte durement l'économie congolaise et donc la vie d'un grand nombre de nos concitoyens. Mais il ne l'est pas qu'elle plonge le pays dans un marasme inédit dont celui-ci aura le plus grand mal à sortir. Ceci pour au moins trois raisons que voici résumées en quelques mots :

° Tout d'abord le caractère temporaire de cet effondrement qui résulte de l'augmentation brutale, ces dernières années, de la production mondiale d'hydrocarbures générée par le niveau excessif des prix du baril (plus de 100 dollars US !). A plus ou moins long terme, on en a eu la preuve ces dernières semaines, les cours du brut remonteront pour atteindre vraisemblablement 55 à 60 dollars US le baril. Et à ce niveau les économies comme la nôtre retrouveront la marge de manoeuvre qu'elles avaient soudain perdue.

° La deuxième raison tient au fait que l'économie congolaise est en pleine mutation grâce à la volonté affichée de nos gouvernants de réduire fortement la dépendance du pays à l'or noir. Inscrite au coeur du programme dit "de rupture" sur lequel le président Denis Sassou  N'Guesso s'est fait réélire il y a trois mois elle devrait, si cette stratégie est conduite par le nouveau gouvernement, diversifier fortement les ressources de l'Etat. A terme plus ou moins rapproché elle nous permettra de franchir une étape décisive sur la voie du développement durable.

° La troisième raison résulte du climat délétère qui s'installe au Proche et au Moyen-Orient d'où provient l'essentiel du pétrole utilisé par les pays riches de l'hémisphère nord. Il n'est pas impossible, en effet, que les tensions engendrées par les querelles religieuses dans cette région du monde, tout particulièrement l'affrontement larvé entre Chiites et Sunnites, provoquent dans les années à venir de profondes crises dans les pays concernés. Avec peut-être, voire même sans doute, un tarissement brutal de la production d'or noir dans cette zone qui ferait remonter brutalement les cours sur les marchés mondiaux.

Conclusion de ce qui précède : il se pourrait, contrairement aux apparences, que le Congo tire finalement un grand profit de la crise qui l'affecte aujourd'hui.

 

 

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