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Respect

Jeudi 31 Octobre 2013 - 0:01

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Revenons un instant sur le « sommet » qui se prépare à Paris et qui aura pour cadre le Palais de l’Élysée. Pour dire ceci, qui ne plaira évidemment pas à tout le monde mais que les autorités françaises feraient bien de prendre en compte : les Africains francophones, qui ont gardé pour la plupart des liens étroits avec l’ancienne métropole, connaissent parfaitement les difficultés extrêmes auxquelles la France se trouve aujourd’hui confrontée ; ils savent que la France, en délaissant ses partenaires africains pour une Europe aux contours mal définis dont la maîtrise lui échappe, a commis une erreur historique qu’elle doit s’employer à réparer si elle veut demeurer une grande puissance.

Dans un pareil contexte, le sommet de l’Élysée, s’il se tient comme prévu les 6 et 7 décembre, sera tout pour la France sauf une rencontre amicale, détendue, marquée par des échanges fraternels et des discours fleuris. Il donnera, en effet, l’occasion aux chefs d’État africains de dire à François Hollande tout le mal qu’ils pensent de la disparition du ministère de la Coopération, du transfert vers l’Europe des grands programmes de développement, de l’affaiblissement continu de la présence culturelle française dans son ancien pré carré, des erreurs dramatiques commises récemment par la diplomatie française, tout particulièrement en Libye, de l’effacement progressif des entreprises françaises sur le continent, des campagnes de désinformation que conduisent les grands médias publics à l’encontre des dirigeants africains.

Sans doute les chefs d’État présents remercieront-ils la France de s’être engagée au côté du Mali, mais ce sera à coup sûr pour mieux souligner à quel point son action est faible, imprécise, dénuée de moyens dans les autres régions du continent, en particulier l’Afrique centrale qui pèse infiniment plus sur le plan humain, sur le plan économique, sur le plan stratégique. « Cessez de vous comporter comme une puissance dominante, diront-ils. Apprenez à nous respecter. Le temps de la colonisation est passé. Si vous voulez que la France demeure présente en Afrique, voyez en nous des partenaires, non des sujets. »

Une chose est certaine, c’est que le sommet de l’Élysée, s’il se tient, est probablement la dernière occasion pour la France de prouver à ses partenaires qu’elle a pris la mesure de l’émergence du continent.

Les Dépêches de Brazzaville

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