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Mercredi 16 Mars 2016 - 14:15

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Ne nous leurrons pas, nous qui croyons être trop éloignés des lieux où se commettent, chaque jour qui passe, des attentats meurtriers pour en devenir un jour la cible : le pire peut à tout instant se produire chez nous comme cela vient de se passer à Grand Bassam, en Côte d’Ivoire ; et Brazzaville, comme Pointe-Noire, comme Kinshasa risquent demain de subir l’une de ces attaques qui coûtent à chaque fois la vie à des dizaines de victimes innocentes. Ainsi le veut la logique infernale des « fous de dieu » pour lesquels tuer, torturer, dévaster, annihiler sont des moyens ordinaires qui permettent à de petits groupes d’imposer la loi de l’extrémisme à des nations entières.

Ce qui se passe aujourd’hui en Europe, au Levant, en Afrique du nord et de l’ouest peut se produire demain chez nous avec la même sauvagerie, la même inhumanité, le même déni de la dignité humaine. Nous en avons une preuve accablante avec les atrocités qui ensanglantent depuis des mois la Centrafrique et depuis des années l’Est de la République du Congo. Rien, par conséquent, ne serait plus dangereux pour nous qui vivons en paix dans un pays en pleine émergence que de le croire à l’abri de drames d’autant plus terribles qu’ils se préparent dans l’ombre et sont commis par des individus difficiles à identifier avant qu’ils en viennent à commettre leurs crimes.

La leçon que comportent toutes les tragédies auxquelles nous assistons désormais chaque jour en divers points de la planète est que seul un pouvoir fort, organisé, capable d’anticiper le pire et de le gérer lorsqu’il vient à se produire peut défendre son peuple contre l’innommable. Même s’il est impossible de garantir aux citoyens qu’ils seront protégés contre la folie humaine, il est possible de mettre en place des dispositifs de surveillance, de lutte contre le radicalisme, d’anticipation qui constituent autant de barrières sur lesquelles butera l’extrémisme religieux ou autre.

Alors que le Congo  se dote démocratiquement d’institutions modernes il n’est pas inutile de rappeler à ceux qui le dirigeront demain qu’au nombre des défis à relever figurera en très bonne place la protection de la société civile contre la folie humaine. L’expérience prouve que l’on n’anticipe jamais assez un avenir probable, sinon même certain.

 

 

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