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Pression

Jeudi 27 Août 2015 - 16:34

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La réunion des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui se tient aujourd’hui à Libreville ne changera peut-être pas la donne sur l’échiquier infiniment complexe du futur Sommet de Paris sur le climat et l’environnement, mais elle marquera de façon claire que l’Afrique, notre Afrique, a son  mot à dire dans la recherche de solutions efficaces au problème le plus grave que doit aujourd’hui résoudre l’espèce humaine. Et c’est déjà beaucoup car le fait de parler d’une même voix lors de la COP 21 contraindra les pays riches à regarder enfin la vérité en face, à comprendre notamment que les nations émergentes s’uniront dans le proche avenir pour obliger les grandes nations industrielles à se montrer plus respectueuses de la nature.

Certes, la voix de l’Afrique centrale serait plus puissante si les pays de la CEEAC parvenaient à convaincre les gouvernements de l’ensemble du Bassin du Congo de s’unir pour former un bloc puissant et uni lors de la conférence mondiale à venir. À partir du moment, en effet, où ils défendraient avec force des positions communes, les quinze pays membres de l’immense région qui s’étend des Grands Lacs au Golfe de Guinée et des confins du Sahara au désert de Namibie auraient toutes les chances de se faire entendre. Défendant la cause du deuxième plus grand bassin fluvial de la planète, qui est aussi l’un des plus riches gisements de matières premières du globe, ils contraindraient les États-Unis, l’Europe, la Chine, la Russie à écouter enfin ce qu’ils disent ; et leur propos, relayé par tous les grands médias du monde, provoquerait une onde de choc qui se propagerait instantanément  sur tous les continents.

Pour parler de façon encore plus directe, la communauté de nations jeunes que nous constituons doit maintenant se convaincre qu’elle ne gagnera la bataille pacifique ainsi engagée que si elle constitue un véritable groupe de pression. L’action diplomatique qu’elle entreprend portera des fruits grâce au lobbying, c’est-à-dire grâce à une action puissante et concertée menée sous différentes formes auprès des gouvernements, des institutions internationales, des organisations de la société civile, des entreprises qui, d’une manière ou d’une autre, seront capables d’influer sur la COP 21. Le Congo, notre Congo, détient suffisamment de cartes entre les mains pour s’affirmer comme l’un des principaux acteurs de ce mouvement historique.

 

 

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