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8 mars, bien au-delà de la Parité

Lundi 12 Mars 2018 - 8:22

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L’objectif de cette journée internationale des droits des femmes est bien entendu d’informer et de susciter le débat, car si en 1910 Clara Zetkin appelait à cette célébration, plus d’un siècle après quelles leçons pouvons-nous tirer de ce combat de la femme pour ses droits ?

En effet l'histoire a démontré à travers les luttes féministes que la femme est capable de tous les sacrifices pour revendiquer ses droits. Les continents européen et américain ont été avant- gardistes le 28 février 1909, lorsque fût instituée en premier lieu la «Journée nationale de la femme» (National Woman's Day) et, à la  suite d'une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l'Internationale socialiste des femmes célébrait  le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » pour revendiquer le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail.

Ce n'est qu'en 1977 que cette journée sera officialisée par les Nations unies, qui inviteront à leur tour, tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes.

C'est sans doute l’occasion pour les femmes  de faire un bilan sur leur situation dans la société et de revendiquer plus d'égalité.

Des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans, souvent dans l’euphorie, mais peut-on considérer que  les victoires et avancées soient satisfaisantes ? L’un des termes les plus récurrents pour ce combat étant la parité, peut-on convenir que ce soit un but ultime à atteindre, et les droits revendiqués sont-ils majoritairement acquis ?

En harmonie avec Voltaire dans ses Essais, III, 5, nous dirons : « Les femmes n’ont pas tort du tout quand elles refusent les règles de vie qui sont introduites au monde, d’autant que ce sont les hommes qui les ont faites sans elles. »

Cette journée internationale met en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes, comment expliquer la condition de soumission qui prévaut de nos jours et même dans certains pays qui se réclament de tradition républicaine, les femmes s’y considèrent encore chosifiées et font face à des pratiques du moyen âge.

L’Afrique abhorre non sans joie des records de parité qui sont quelques fois dépassés comme au Rwanda où les femmes sont majoritaires aux parlement et  gouvernement, mais dans l’ensemble il y a tant à redire notamment sur la condition des veuves, dont certaines n’ont aucun statut juridiques, même si pacsées ou mariées coutumièrement. 

Le thème retenu cette année « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes » n’occulte pas les actions qu’il convient de poursuivre et allant du harcèlement sexuel et du féminicide à la parité salariale et à la représentation des femmes en politique.

L’on s’appesantit cependant sur les droits et l’activisme des femmes rurales qui, bien qu’elles représentent plus d’un quart de la population mondiale, sont laissées pour compte dans chaque aspect de développement.

Il s’agit donc de conduire à l’automatisation  des femmes dans tous les contextes - ruraux et urbains  et célébrer les activistes qui travaillent sans relâche à revendiquer les droits des femmes et à réaliser leur plein potentiel.

La Journée internationale des femmes demeure aujourd’hui d’une brûlante actualité,  car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, il sera nécessaire de pousser pour un monde qui respecte tout ce que représente la femme !

 

Ferréol Gassackys

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