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Coup pour coup

Vendredi 22 Novembre 2013 - 0:05

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Le Congo étant redevenu incontournable sur le plan diplomatique, en Afrique centrale et bien au-delà, il était inévitable que les agressions politiques et médiatiques menées contre lui se multiplient. Cela pour la simple et bonne raison que cette renaissance gêne considérablement certains acteurs de la scène internationale qui misaient jusqu’à présent sur la décomposition du Bassin du Congo pour accroître leur influence et y développer leurs affaires.

Dans un pareil contexte, la question qui se pose à nous aujourd’hui est la suivante : faut-il traiter par le mépris les coups bas qui nous sont portés de diverses façons, en France tout particulièrement, ou bien faut-il y répondre coup pour coup et prouver ainsi à nos adversaires qu’ils feraient bien de cesser leurs attaques avant que celles-ci se retournent contre eux ?

Même si cela ne se voit pas, ces questions figurent au cœur d’un débat qui se développe au sein de la classe dirigeante congolaise, les uns considérant que contre-attaquer de façon systématique ne peut que prolonger l’épreuve, les autres estimant, bien au contraire, que se taire ou feindre de se taire ne peut qu’encourager les agresseurs. Deux positions radicalement inverses dont aucune jusqu’à présent ne s’est imposée, mais qui laissent planer le doute sur la volonté du Congo de se défendre avec les moyens juridiques, politiques, diplomatiques, médiatiques et autres qui sont aujourd’hui à sa disposition.

Au risque de passer pour des « va-t-en-guerre », nous nous rangeons résolument dans le deuxième camp. Pour les trois raisons que voici : (1) le Congo a su sortir seul du gouffre dans lequel l’avait plongé l’inconscience de sa classe politique ; (2) aussitôt guéri, il a courageusement entrepris d’aider ses plus proches voisins à guérir leurs blessures internes ; (3) il est ainsi redevenu en quelques années un acteur incontournable de la scène africaine aux yeux de la communauté internationale. Ne pas faire taire nos ennemis alors que nous avons réussi ces trois exploits serait à nos yeux commettre une erreur historique grave.

Ajoutons, pour faire bonne mesure, que notre pays a désormais à sa disposition toutes les armes directes et indirectes qui lui permettraient de gagner la bataille s’il décide de l’engager. Le fera-t-il ?

Les Dépêches de Brazzaville

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