Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
NégociationsLundi 12 Mai 2025 - 19:52 Les tensions qui se déclarent ici et là sur la planète ont souvent pour origine, entre autres, les mésententes, les revendications et les conflits d’intérêt. Le dénouement de ces crises qui divisent les Etats, les communautés et les sociétés passe par des négociations y compris sur les points plus brûlants. Engager des discussions nécessite pour les parties en présence de s’armer du courage de se remettre en cause, de rechercher des solutions, de faire des concessions et de trouver un modus vivendi. Dès lors, camper sur ses positions n’augure guère une issue favorable à une crise. Les exemples sont légion à travers le monde. La Chine et les Etats-Unis d’Amérique ont convenu de discuter à propos des droits de douane imposés par le président américain au risque de provoquer un déséquilibre de leurs relations commerciales voire même de l’économie mondiale. Après trois ans d’affrontement, la Russie et l’Ukraine sont sur le point de dialoguer à l’initiative des Etats-Unis pour faire taire les armes. C’est également le cas de la République démocratique du Congo et du Rwanda qui œuvrent pour mettre un terme aux combats à leur frontière commune grâce à la médiation américano-émiratie. Les belligérants dans la crise du Soudan auraient tout à gagner à se ressaisir en engageant des pourparlers afin d’arrêter la guerre la plus atroce qui soit actuellement en Afrique. Même appel au dialogue pour les tensions entre Israël et la Palestine où l’on déplore chaque jour d’énormes pertes en vies humaines et en matériels. L’histoire renseigne qu’aucune guerre n’a réellement pris fin sans négociations. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |