Temps perdu

Le football congolais suspendu par la Fédération internationale de football association (Fifa), depuis le 6 février, émet désormais des signaux positifs qui lui permettent d’ échapper de justesse à la suspension la plus lourde de son histoire  grâce à la carte d’apaisement jouée en interne.

L’esprit d’ouverture a conduit à la délivrance de l’ordonnance de rétractation par la Cour d’appel de Brazzaville ayant rétabli le comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) dans ses droits. C’était l’une des conditions imposées par la Fifa  pour réintégrer la Fécofoot en tant qu’association membre.

Ce feuilleton à la Fécofoot  qui va sans nul  doute laisser les traces doit nous servir de leçon en plaçant le dialogue au cœur de nos contradictions. En réalité, le Congo a  perdu beaucoup de temps dans les querelles  pour à la fin récolter  la disqualification des Diables rouges à la phase finale du Championnat d’Afrique des nations et à la Coupe d’Afrique des nations  U-20. Les arbitres et entraîneurs ont  payé le prix fort au même titre que l'équipe nationale. Tandis que  la crise perdurait, trois nouveaux techniciens  congolais ont raté la session de formation du mois d’avril au Maroc. Difficile à comprendre quand on sait que le processus de la guérison du football national ne connaîtra  un franc succès que si les techniciens sont outillés.  Que dire du calendrier de la saison 2024-2025 qui a  pris un énorme coup ?  Le temps perdu ne se rattrape jamais !