Des promesses fallacieuses de certains candidats à la députation !

Il est vrai qu’un candidat aux élections législatives, devenu député, est avant tout l’élu d’une circonscription donnée sur une partie du territoire national. Ainsi donc, il est sensé connaître les différents problèmes qui entravent à la fois l’essor socio-économique de la circonscription et le bien-être de ses mandants.

Ces élus du peuple connaissent mieux les problèmes qui handicapent leurs circonscriptions électorales à travers les multiples rencontres citoyennes avec les habitants qui y vivent. Ces problèmes sont, entre autres, ceux de l’électrification, de l’eau potable, des ponts, d’enclavement, de l’agriculture, des centres de santé, de l’éducation… En gros, tout ce qui va avec le développement tout azimut de la circonscription dont il est candidat aux législatives.

En réalité, il est quelque peu malsain qu’un candidat aux législatives appelle à voter pour lui parce qu’une fois élu, il construira une école ou une route, voire un marché ou donnera de l’emploi à tous les jeunes chômeurs de sa circonscription électorale.

En fait, des candidats à la députation crachent de la salive en l’air qui retombe sur eux-mêmes. Après, ils se disent être emmerdés par la population au cours de leurs futures descentes parlementaires, une fois élus. Tout cela, parce que dès le départ, ils créent eux-mêmes une sorte de confusion dans l’opinion de leurs mandants, alimentant et entretenant le flou dans la population.

En clair, les missions du député sont, entre autres, le vote des lois, le suivi et le contrôle de l’action gouvernementale. Le député, cela n’est pas exclu, peut prêter main forte à l’exécutif à travers certaines actions caritatives ou humanitaires d’intérêt public. Mais cela n’est pas une obligation constitutionnelle. Que les candidats aux législatives dissipent ce flou qu’ils créent eux-mêmes lors des campagnes, car continuer à faire comme cela c’est suspendre l’épée de Damoclès sur leur propre tête. A bon entendeur salut !