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Dialogue

Samedi 10 Décembre 2016 - 16:12

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Le mot, dira-t-on, est tellement prononcé, tellement utilisé, tellement galvaudé par la classe politique congolaise qu’il a perdu son sens, sa force. Et, du coup, plus personne ne croit à sa capacité de faire de la nouvelle République, dont nous avons adopté la Constitution il y a tout juste un an, une démocratie apaisée, responsable au sein de laquelle les idées s’échangent librement, sans contrainte.

Rien, pourtant, n’est plus nécessaire aujourd’hui, alors que s’approchent à grands pas les élections législatives et locales, que de lancer ou de relancer ce dialogue. En évitant toutefois de croire qu’il résoudra miraculeusement les problèmes nés de la crise institutionnelle dans laquelle nous avons failli sombrer une nouvelle fois il y a peu et, par conséquent, en le centrant sur les problèmes très concrets auxquels le peuple congolais se trouve confronté.

Ajoutons tout aussitôt qu’un tel dialogue devrait se dérouler d’abord et avant tout au sein des deux composantes naturelles de la classe politique que sont la majorité et l’opposition. Ceci pour au moins deux raisons :

1)    L’une comme l’autre sont loin d’être unies et de constituer des blocs cohérents comme le démontrent les controverses publiques ou discrètes qui les divisent.

2)    L’une comme l’autre se trouvent confrontées de ce fait en leur sein à une prolifération d’idées, de projets, d’ambitions plus ou moins affirmés qui rend souvent leur discours inaudible.

La Constitution du 6 novembre 2015, qui gère aujourd’hui nos institutions, conférant à l’opposition comme à la majorité un statut officiel rien n’est plus important dans le moment présent que d’inciter l’une comme l’autre à se rassembler autour d’un projet fiable qui sera  proposé aux citoyens lors des scrutins à venir. Et cela, effectivement, ne peut se faire qu’à travers un dialogue interne.

Ne nous faisons aucune illusion : le mur contre lequel bute présentement  notre jeune démocratie est bien l’incapacité de ses grandes formations politiques à moderniser leur gouvernance. Il ne peut être franchi que par le dialogue.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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