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Jeudi 26 Juin 2014 - 3:17

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Ce qui ressort avec le plus de netteté de la crise que traversent aujourd’hui les pays dits « capitalistes », dont le type de gouvernance économique s’est imposé sur les cinq continents après l’effondrement du système communiste il y a un peu plus de vingt ans, c’est que l’entreprise n’en est toujours pas l’acteur principal. Certes, celle-ci se voit célébrée partout comme le vrai moteur de la croissance, donc de l’emploi, donc du bien-être collectif, mais l’on ne saurait dire que les mesures prises afin qu’elle joue encore mieux son rôle soient à la mesure du capital humain et économique qu’elle représente.

Il en va chez nous comme partout ailleurs dans le monde : l’entreprise, qu’elle soit petite ou grande, est présentée dans les discours comme l’acteur principal du développement durable, mais entre les mots et les actes existe un fossé qui ne tend pas vraiment à se combler. Si bien que peu nombreux sont, au final, les hommes et les femmes qui se lancent dans l’aventure quelque peu risquée de créer leur propre entreprise, ni les pouvoirs publics, ni les administrations, ni les banques, ni les organismes de crédit se montrant réellement désireux de les accompagner dans des aventures qu’ils jugent risquées et par conséquent peu rentables.

Aussi compréhensible qu’elle soit dans un pays comme le nôtre où l’on attend tout de l’État, cette situation ne saurait durer sans que les objectifs ambitieux qui sont les nôtres soient remis en question. Pour dire les choses de façon crue, il est exclu que le programme en préparation du Chemin d’avenir 2, évoqué ici même récemment, puisse tenir ses promesses si l’entreprise, qu’elle soit privée ou publique, ne se trouve pas, d’une manière ou d’une autre, placée au cœur du dispositif gouvernemental à venir. Or le Congo ne se positionnera dans le groupe des pays émergents que si existe au cœur de sa société une classe moyenne volontaire, ambitieuse, compétente, capable de créer et de développer des activités qui généreront des emplois, de la richesse, du bien-être.

Les exemples ne manquent pas, à travers le monde, de nations qui ont suivi et qui suivent cette voie avec un succès certain. Imitons-les, inspirons-nous de leur expérience et nous mettrons alors toutes les chances de notre côté dans la bataille qui s’engage à l’échelle planétaire pour le développement durable.

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