Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
FiscalitéLundi 26 Mai 2025 - 19:36 La direction générale des impôts et des domaines est appelée, au titre de la loi de finances exercice 2025, à mobiliser les recettes fiscales à hauteur de plus de 894 milliards de francs CFA. La tâche s’annonce ardue au regard de l’objectif à atteindre dans un contexte socioéconomique peu reluisant. Habitués à relever ce genre de challenge, les services fiscaux n’ont pas droit à l’erreur au moment où les caisses publiques ont besoin d’être renflouées pour permettre à l’Etat de s’acquitter de ses obligations régaliennes de payer les salaires et les pensions, les bourses et autres engagements. Une telle mission exige de sensibiliser les contribuables à son bien-fondé, de les assurer du bon usage qui en sera fait, de permettre au personnel du fisc de travailler dans les conditions optimales et de lutter contre la parafiscalité. Une fois récolté et sécurisé, il importe de garantir que l’argent mobilisé au compte des taxes et des impôts converge sans détours vers le Trésor public. L’évasion fiscale et les pratiques répréhensibles de nature à limiter la collecte des deniers de l’Etat doivent être bannies au nom de l’intérêt général et de l’utilité publique, tandis que l’octroi des primes aux équipes chargées de mobiliser les ressources devrait les encourager à mieux récolter l’épargne publique. A l’administration fiscale de mettre ses commis en confiance et leur donner le nécessaire à la réalisation de leur mission. L’Etat doit compter sur les ressources fiscales particulièrement en ces temps de crise et de volatilité des prix des matières premières sur les marchés internationaux pour régler ses problèmes. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |