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Et pourtant la terre appartient à l’État !

Samedi 9 Avril 2016 - 16:02

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Cette exclamation fait suite à certains agissements des propriétaires terriens communément appelés « Fumu toto » qui parfois foulent aux pieds les lois et règlements de la République en vendant n’importe comment des espaces de terre à des tierces personnes sans la moindre crainte de l’État. Encore qu’en le faisant, ils créent de l’amalgame et génèrent des situations de mésentente ou de conflits entre des acheteurs de ces terrains, car il n’est pas rare de voir un même terrain vendu à deux, trois voire quatre personnes. Quel désordre social !

Et le plus souvent, ces lamentations sont entendues au niveau des communautés urbaines et arrondissements périphériques nouvellement créés. Ces agissements illicites de vente de portion de terre et d’accaparement de certains espaces de terrain par des tierces personnes, se réclamant propriétaires fonciers soulèvent bien là une fois de plus la question de la gestion des terres. Or, il est objectivement connu et dit que la terre appartient bel et bien à l’État. Alors pourquoi donc l’entêtement de cette race de propriétaires terriens, qui n’ont jamais cessé de s’organiser en une bande des réfractaires pour faire de ce phénomène un vrai « business », et cela fait couler tant d’encre et de salive dans des tribunaux. Et pourtant, l’organisation administrative nationale sur cette problématique du foncier est bien en place.

Oui, l’appareillage techno-juridique et administratif moderne est bien là pour la gestion rationnelle et non artisanale, empirique ou totémique de ces terres. Donc pourquoi diable vous, propriétaires fonciers et terriens, continuez d’agir de la sorte ? En réalité, on ne devrait plus vivre, d’une part, des querelles entre des familles dites propriétaires foncières entre elles et, d’autre part, entre ces propriétaires fonciers et des acquéreurs-acheteurs de ces parcelles de terrain, ou encore entre ces soi-disant  propriétaires fonciers et l’État.

Aucune communauté urbaine n’est épargnée et aucun quartier périphérique des nouveaux arrondissements dans de nombreuses villes du pays n'est  épargné. Car on ne peut pas passer trois à quatre semaines sans que des plaintes arrivent au niveau des autorités gestionnaires de ces circonscriptions administratives. Des nouveaux arrondissements comme Mongo-Mpoukou et Ngoyo à Pointe-Noire, ainsi que Djiri et Madibou à Brazzaville, des divergences sur des portions de terre sont récurrentes. Or, à dire vrai, l’État reste l’unique maître et le seul gestionnaire de son territoire.

Et pourtant, il n’est un secret pour personne en ce sens que l’administration foncière n’a jamais refusé de prêter l’oreille à ces propriétaires terriens, qui ne cessent de revendiquer coûte que coûte ces portions de terre, comme si l’État n’existait pas. Et on le voit et on le constate, il y a parfois des arrangements à l’amiable dans les quartiers populaires à travers des palabres sociales de toute sorte. Dans de nombreuses familles, des langues se délient sur cette question. À dire vrai, la question du foncier reste l’une des affaires la plus traitée dans des tribunaux de nos villes. Et on a souvent assisté à des audiences telles que la famille X venait de porter plainte à la famille Y à cause de la portion de terre au quartier quelconque. Oui, si hier la loi était balbutiante sur la question, aujourd’hui les choses semblent être plus claires car tout le monde sait que c’est l’État qui est propriétaire des terres et il a la responsabilité de gérer rationnellement ses terres, ses eaux, ses forêts, son espace aérien et autres.

Encore que certains acquéreurs-acheteurs sont de plus en plus abusés par ces pseudo-propriétaires fonciers qui prennent le risque de leur vendre même des domaines réservés de l’État. Et après quoi, ce sont des démolitions et déguerpissements qui surviennent. Il y a donc là de la matière. Donc au lieu d’agir comme si la loi n’existerait pas sur cette question, les propriétaires fonciers devraient suivre les directives de l’État, car dans celles-ci, ils  auront quelques propositions judicieuses à faire, et même un sourire à conserver, sinon l’État prendrait peut-être toutes ses responsabilités.

 

                               

 

 

 

                                           

 

Faustin Akono

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