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François

Mardi 22 Septembre 2015 - 13:30

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Le Pape François reçu à Washington après La Havane, parlant avec Barack Obama après Fidel Castro, voilà des sons et des images qui resteront à jamais inscrits dans l’histoire mouvementée des relations entre Cuba et les États-Unis. Une histoire faite d’amitié, de fraternité, mais aussi d’incompréhension et de violence qui conduisit le monde au seuil d’un conflit nucléaire au début des années soixante du siècle précédent. Une histoire dont un homme du grand Sud, le très Latino-américain Souverain pontife de l’Église catholique, s’emploie avec succès à tourner définitivement la page sous nos yeux ébahis et heureux.

S’il fallait une preuve qu’en ce début de millénaire très matérialiste où le pouvoir, l’argent, la force brute semblent plus que jamais tenir le haut du pavé, l’humanité et la croyance en un être suprême peuvent faire des miracles en réconciliant des nations apparemment irréconciliables, elle nous est donnée par les moments uniques que nous vivons heure par heure, minute par minute sur les cinq continents grâce aux technologies de la communication modernes. Comme par miracle, en effet, c’est un homme d’église, un pasteur qui vient sur le terrain symboliser le rapprochement de deux frères ennemis qui se tournaient le dos depuis plus de quarante ans et que seule, en définitive, séparait une conception idéologique du monde aussi vaine qu’artificielle.

Les mois et les années à venir démontreront sans doute que ce qui se passe aujourd’hui en Amérique du nord peut fort bien se produire partout où les hommes s’affrontent les armes à la main sous le moindre prétexte. Mais dès à présent, nous voyons se dessiner une démarche en faveur de la paix qui se montre capable d’apaiser les tensions de tous ordres opposant les peuples et qui repose uniquement sur la force de l’esprit, de l’âme. Avec cette conclusion que l’homme est encore capable d’agir sagement.

Prions donc le ciel, comme le disent les croyants, afin que la religion s’impose partout comme une arme de paix et non comme un instrument de guerre. Dans l’époque très incertaine où nous vivons, où l’extrémisme religieux fait basculer dans la violence extrême des régions entières de la planète, la démarche entreprise par le chef de l’Église catholique redonne espoir à ceux qui l’avaient perdu.

Jocelyn Francis Wabout

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