La culpabilité des parents face au phénomène « bébés noirs »

Nous, parents, sommes en grande partie responsables du comportement déviant et criant que des enfants affichent de plus en plus aujourd’hui, celui de l’agressivité cruelle. Ces enfants, qui pour la plupart portent des petits noms qui renvoient à l’incivisme social, notamment « bébés noirs », « koulouna », « sel piment », « flamme qui brûle » …, ont réussi à faire taire l’autorité parentale.

Encore que ce sont ces mêmes parents qui ont toujours multiplié des stratégies pour qu’ils soient vite relaxés après avoir été pris en flagrants délits tels le viol, le vol à mains armées, les braquages, les tueries en série, … « Mon enfant ne peut pas être de ceux-là qui agissent ainsi », disait un parent quand son fils avait été saisi, torse-nu, au milieu d’autres voyous.

Il y a bel et bien d’une part, la perte de l’autorité parentale et, d’autre part, une complicité manifeste des parents qui n’ont jamais accepté que leurs enfants sont des « bébés noirs » », des « koulounas », des « Arabes », des « Américains », bref des bandits de grand chemin. C’est regrettable. Ainsi donc, ces enfants, même pris la main dans le sac, continuent de bénéficier du soutien considérable de leurs parents. Et c’est ce soutien sans recul qui les pousse à agir sans être inquiétés.

Tenez ! Il suffit qu’un de ces enfants soit pris la main dans le sac à 11h aujourd’hui pour le voir demain à la même heure relaxé, prêt à poser un acte plus violent, voire irréparable. Ce sont, à dire vrai, des parents qui sont à l’origine de leur relaxation, eux qui multiplient des appels et contacts en direction des autorités politico-administratives, judiciaires ou de la force publique afin que leurs enfants soient sortis de ces lieux de rééducation sociale.

Or, ces enfants sortent et entrent aux heures non contrôlées par des parents, ils ont des sacs remplis des armes blanches, se droguent à longueur de journée au su et au vu de tous, dorment pour certains hors maison, menacent même le jour de paisibles citoyens sans être inquiétés… Bref, ils sont libertins et agressifs à souhait, se disant au-dessus de la loi. Allez-y comprendre.

Disons-le sans langue de bois, l’autorité parentale ne signifie pas l’absence d’affection pour ses enfants. Car moins elle ne s’affirme, plus les enfants deviennent insupportables et c’est ce que l’on vit maintenant avec ce phénomène de « bébés noirs ».

Et si nous parents continuons d’agir de la sorte, nous annihilerons tous les efforts déployés par les autorités pour éradiquer ce terrible phénomène. A bon entendeur, salut !