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La Francophonie en question

Samedi 17 Mars 2018 - 19:34

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Chaque année, à la date du 20 mars, sont célébrées la Journée de la langue française et partant, la Journée internationale de la Francophonie.

Les Journées des langues aux Nations unies ont été introduites en 2010 pour célébrer le multilinguisme et la diversité culturelle. Il y a six langues officielles avec le français, à savoir  l’anglais, l’arabe,  le chinois, le russe et l’espagnol, l’objectif de ces journées est aussi  de promouvoir leur utilisation officielle à travers toute l’Organisation. L’on met donc à profit ces journées pour sensibiliser la communauté des Nations unies à l’histoire, la culture et les réussites associées à chacune de ces langues.

Le 20 mars,  c’est donc la Francophonie qui est à l'honneur, cette journée s’inscrit ainsi dans un  programme plus large de la Semaine de la langue française et de la Francophonie du 17 au 25 mars.

L’on  estime à environ 274 millions, ceux qui partagent cette langue commune, sur les cinq continents, soit 80 États et gouvernements de l’Organisation internationale de la Francophonie, mais bien plus en réalité car dans d’autres pays, il est simplement moins parlé.

Cette date  constitue ainsi l'occasion rêvée  de fêter ce partage de la diversité à travers des concours de mots, des spectacles, des festivals de films, des rencontres littéraires, des rendez-vous gastronomiques, des expositions artistiques, etc.

Il faut se souvenir que cette date a été choisie en référence à la création, le 20 mars 1970 à Niamey, au Niger, de l’Agence de coopération culturelle et technique, qui a donné naissance à l’Organisation internationale de la Francophonie.

L’enjeu principal pour la Francophonie demeure que le français se maintienne comme  une langue d’influence dans les enceintes diplomatiques et sportives internationales et pour ce faire, elle doit  perpétuer, entre autres, les formations certifiées aux fonctionnaires et diplomates, les  cofinancements de plans de formation des pays membres à travers les initiatives francophones nationales, la formation des interprètes et des traducteurs francophones,  les campagnes de sensibilisation au multilinguisme auprès des acteurs de la scène diplomatique, du sport international, des médias et du grand public...

Selon la secrétaire générale, Michaëlle Jean, les associations et autres agences doivent  continuer de promouvoir la Francophonie à l’instar de  l’Agence universitaire de la Francophonie, l’université Senghor d’Alexandrie,  TV5Monde, des réseaux d’expertise, tels le Réseau francophone de traducteurs et interprètes de conférence, le Réseau des anciens jeunes experts francophones ou encore les Groupes d’ambassadeurs francophones, etc.

Selon elle, il faut promouvoir les atouts de la langue française, son évolution et son importance dans le monde, en menant aussi des études, des analyses et des recherches sur l’évolution de la langue française et la diversité linguistique comme celle du rapport de la langue française dans le monde publié tous les quatre ans.

L’Organisation se donne aussi les missions d’alimenter les débats de la société civile par des données sur l’utilité et la diversité de la langue française, en organisant des manifestations internationales dédiées comme le Forum mondial de la langue française.

De valoriser les connaissances sur la langue française et le multilinguisme, en s’appuyant sur les groupes des ambassadeurs francophones, les experts francophones et les médias partenaires par l’entremise du dialogue avec d’autres espaces linguistiques, notamment  hispanophone, lusophone, arabophone… et aussi en  renforçant les partenariats externes.

La secrétaire générale a lancé une vaste consultation de la jeunesse francophone afin de préparer, avec elle, le « Pacte francophone pour le vivre ensemble » qu’elle proposera à l’adoption des chefs d’Etat et de gouvernement, lors du prochain sommet de la Francophonie en Arménie, à Erevan, au mois d’octobre 2018.

 

Ferréol Gassackys

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