Opinion
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LégitimitésMercredi 18 Novembre 2020 - 18:06 Même s'il admet à demi-mot l'éventualité de laisser Joe Biden gouverner les États-unis dans les semaines à venir, pour les quatre prochaines années, la façon dont le président Donald Trump communique sur l’issue du scrutin du 3 novembre dernier, qui le donne perdant, reste une grosse épine dans le pied du président élu. Non seulement l'équipe du 45e président des Etats-Unis verrouille toujours l'essentiel des leviers du pouvoir, mais le locataire de la Maison-Blanche a des mots pour discréditer son successeur en le présentant comme le produit d'une énorme fraude électorale. Communique-t-il pour l’avenir ou pour contenter un électorat fidèle à qui il avait promis un succès à l’image de celui de 2016 ? D’aucuns pensent en effet que le républicain pourrait se représenter en 2023. Pour l’heure, deux légitimités s'affrontent aux Etats-Unis : celle d'un perdant porté en triomphe par une partie de l’opinion américaine qui ne veut rien lâcher ; puis celle d'un vainqueur fort de ses suffrages et salué à l'international qui ne jouit pas du prestige que lui confère sa victoire dans une élection où, aux dires de beaucoup, les preuves de manipulation supposée sont difficiles à réunir. Venant des États-Unis d'Amérique, cette expérience surréaliste a des répercussions hors de ses frontières. 0n était habitué à voir dans la gouvernance intérieure de ce pays prompt à distribuer les bons et les mauvais points, la mesure étalon des mobilisations liées aux alternances démocratiques. Il n'y aura donc plus que très peu de pays vulgairement qualifiés dans le monde. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |