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Samedi 1 Mai 2021 - 19:05

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Au moins six morts. Le bilan, variable selon les sources, des manifestations organisées récemment à N’Djamena, la capitale du Tchad, contre la junte militaire qui a pris le pouvoir à la suite de la disparition tragique du président Idriss Déby Itno, le 20 avril dernier, montre que la situation intérieure dans ce pays est fragile. Et mérite que les amis du Tchad viennent à son chevet.

Ce secours est bien celui que tente d’apporter au Tchad l'Union africaine (UA), à travers une mission arrivée sur place, le 29 avril. A la tête de celle-ci se trouve le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, qui est par ailleurs le fils du pays. Objectif des commissaires de l’UA : établir les ponts du dialogue entre toutes les parties tchadiennes afin de trouver une issue pacifique à la crise.

Il s'agit, si on peut dire, d'une mission de recherche des concessions. Les militaires qui sont au pouvoir et qui n’y vont pas de main morte, les rebelles du FACT qui rêvent de marcher sur la ville de N'Djamena endeuillée, les acteurs politiques de tous bords pris, comme on les entend parler, dans les jeux de positionnements ou de repositionnements devraient tous essayer de mettre un peu d'eau dans leur vin pour aller à une paix des braves.

La mission que conduit l'UA à N’Djamena est délicate, le silence de la sous-région d'Afrique centrale depuis la survenue du coup de tonnerre du 20 avril offre une preuve supplémentaire du profond malaise causé par le décès brutal du maréchal Déby. Par conséquent, le temps présent ne se prête pas aux discours qui ajouteraient au flou ambiant plus qu'ils n'inciteraient au rassemblement des énergies que les rancœurs du passé vont avoir tendance à disperser.

En un mot, il faut aider les enfants du Tchad à se tendre la main et s’abstenir de propos diviseurs.

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