Agacement

Le manque d’eau au robinet continue d’affecter de nombreux quartiers de Brazzaville, forçant les habitants à recourir aux forages qui augmentent les risques sanitaires. L’on se demande quelles solutions la société en charge de ce secteur met en œuvre pour pallier cette situation chronique.

La vétusté des installations est présentée comme l’une des conséquences de ce dysfonctionnement. Le souhait des Brazzavillois qui s’agacent est de voir les pouvoirs publics s’impliquer davantage pour que l’opérateur historique mène en profondeur des travaux de maintenance et d’entretien des lignes de distribution.

Le problème de l’eau a maintes fois suscité l’interpellation du gouvernement par les parlementaires. En dépit des initiatives et engagements renouvelés, les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’une des solutions récemment envisagée par l’Etat a été la construction de forages industriels pour appuyer l’existant.

Dans ce cadre, le Congo a obtenu du gouvernement italien un appui financier pour construire une deuxième usine sur la rivière Djoué avec une capacité de fourniture d’eau censée alimenter dans sa phase terminale toute la ville de Brazzaville. Malheureusement, le retard qu’accuse ce projet renforce chaque jour qui passe le sentiment d’abandon et de non prise en compte des besoins vitaux des citoyens dans une agglomération pourtant bordée par le fleuve Congo et des cours d’eau.