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Ne parlons pas de ce que l’on ne maîtrise pas !

Mercredi 2 Janvier 2019 - 18:30

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Mentir, hier, suscitait de la honte au même titre que voler. Mais, aujourd’hui, mentir devient une profession pour certains malintentionnés, en dépit de la confusion, de la médisance, du mépris, de la diabolisation, du rejet voire même de soulèvements sociaux que leur acte crée.

Les menteurs sont partout. Aux oreilles largement ouvertes, ils se servent des antipodes de vérités dans le but de jeter de la confusion sur le fonctionnement normal de certaines structures, suscitant parfois de la médisance sur certains responsables politico-administratifs et socio-culturels.

Or, quand on parle des choses que l’on ne maîtrise pas, c’est la voie ouverte aux mensonges, aux calomnies, aux fausses accusations, aux diffamations, aux rumeurs et aux colportages. Mêmes les Églises, surtout celles dites de réveil, ne sont pas exemptes de ces contre-vérités où des versets et psaumes non maîtrisés sont avancés. Même dans certains couples, les mensonges ont déjà pris le dessus. 

Et pourtant, si l’homme n’a qu’une seule bouche et deux oreilles, c’est justement pour écouter beaucoup et dire l'essentiel en peu de mots. En d’autres termes, la langue n'est un bienfait que lorsqu’elle est utilisée pour des choses justes. En revanche, si c’est dans un mauvais but, elle sera source de malheur et de regret. « Mieux vaut perdre un bon mot que de voir un ami s’éloigner de vous à cause de la légèreté de votre langue ». Non, les faits non maîtrisés que l’on rapporte à chaque instant et dans n’importe quelle place ne passent toujours pas inaperçus chez ceux qui vous écoutent. 

De la même façon que nous devons être très regardants pour ne pas prendre pour argent comptant ce qui s’écrit dans des réseaux sociaux, nous devons aussi être attentifs aux dires de certains citoyens qui sont à la recherche du sensationnel. Attention, parler trop de ce que l’on ne maîtrise pas a plus d’ennuis que d’avantages !

 

Faustin Akono

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