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Non à la maltraitance des personnes âgées

Samedi 9 Juin 2018 - 13:00

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« Le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront et saura faner vos roses comme il a ridé mon front », ce couplet du chanteur George Brassens nous édifie à la manière du poète sur l’état passager et éphémère de la jeunesse. Il nous permet de rebondir sur le 15 juin, décrété Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées et nous offre l’opportunité de nous rassembler et d’exprimer notre refus à l'abus et aux souffrances infligées à certains de nos aînés.

Les anciens ont le droit de vivre dans la dignité, en sécurité et sans aucune forme d'abus. Leur santé et leur bien-être ne doivent pas être compromis et les conduire à la pauvreté, la faim, l'itinérance, voire à la mortalité prématurée.

Ce  phénomène affecte les droits et la santé de plusieurs millions de personnes âgées à travers le monde et mérite l'attention de la communauté internationale. Lorsque l’on tient compte des données démographiques, il est signalé, d'ici à 2030, une augmentation considérable du nombre de personnes âgées et un taux de croissance plus significatif dans les pays émergents. En dépit du fait que ce sujet tabou s’identifie à travers le monde, il fait rarement l'objet d'enquêtes et reste quasi absent dans les plans d'actions nationaux.

L’on entend par maltraitance des personnes âgées l’ensemble de comportements ou d'attitudes, uniques ou répétées, concernant les personnes âgées dans le cadre d'une relation de confiance ou de dépendance et qui peut leur causer la détresse ou des blessures. Elle  peut être de type physique, moral, financier, sexuel ou plus simplement causée par la négligence, sur des personnes  considérées vulnérables.

Il est nécessaire de communiquer sur le sujet et rappeler que la maltraitance est un crime passible de cinq ans d'emprisonnement et de soixante-quinze mille euros d'amende.

Le Conseil de l’Europe donne une définition plus approfondie  de la maltraitance dès 1987, à savoir « Tout acte ou omission commis dans le cadre de la famille par un de ses membres, lequel porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique, ou à la liberté d’un autre membre de la famille ou qui compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière ». L’on distingue ainsi les violences physiques, les violences psychiques ou morales, les violences matérielles et financières, les violences médicales ou médicamenteuses, etc.

La maltraitance en institutions apparaît souvent comme le symptôme de lacunes institutionnelles graves, car une institution qui n'a pas de démarche active de bienfaisance court le risque de voir se développer en son sein des maltraitances de différentes sortes.

En France, l’opprobre est lancée sur les maisons de retraite où  l’on dénombre des dizaines de milliers de cas de maltraitance qui y rythment encore la vie.  Faute de statistiques, l’on ignore l’hécatombe que cela représente en Afrique, mais une chose est certaine, les personnes âgées n’y sont pas les mieux traitées. Et que dire de celles qui ne perçoivent ou quasiment pas leur pension, qui est un droit imprescriptible ?

Au même titre, l’on assiste aux maltraitances passives dont les conséquences sont dramatiques et souvent tragiques et malheureusement rarement détectées et minimisées par les autorités et les familles. Alors, tenons-nous-le pour dit et réajustons le tir. Méditons sur cette parole d’une personne âgée: « On m’a vu ce que vous êtes, vous serez ce que je suis».

 

Ferréol Gassackys

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