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Prémices

Vendredi 6 Décembre 2013 - 1:26

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Même si le sommet de l’Élysée ne débute qu’aujourd’hui à Paris, on peut déjà tirer plusieurs enseignements des rencontres qui l’ont précédé, en particulier de la conférence qui a réuni mercredi, au ministère de l’Économie et des Finances, de nombreux chefs d’entreprise pour débattre des relations à venir entre l’Afrique et la France.

Premier enseignement : l’Afrique redevient un enjeu majeur pour la France et, de façon plus générale, pour l’Europe. Après avoir été trop longtemps négligée, car perçue de l’extérieur comme un continent en sommeil, elle s’impose soudain par sa vitalité, son appétit de progrès, sa volonté d’aller de l’avant. Et, du coup, les investisseurs qui l’avaient désertée se réveillent avec l’espoir que les liens tissés jadis leur permettront de rattraper le temps perdu.

Deuxième enseignement : les Africains, eux, voient avec un intérêt certain se dessiner ce mouvement, mais ils comptent bien imposer à cette occasion un rééquilibrage de leurs rapports économiques et politiques avec le Vieux Continent. Ils ne viennent pas à Paris en position de quémandeurs, mais avec la volonté d’échanger les marchés émergents qu’ils sont désormais contre un appui réel et non plus théorique des pays riches de l’hémisphère nord.

Troisième enseignement : dans le vaste marchandage qui se dessine, l’Afrique occidentale et l’Afrique anglophone occupent la position de tête, tandis que l’Afrique centrale paraît, elle, très en arrière de la main. Mal comprise par les entrepreneurs qui redoutent manifestement d’être pris dans des crises à répétition, elle souffre également du faible engagement, au moins apparent, des gouvernements et de leurs acteurs économiques.

Quatrième enseignement : il est clair, compte tenu de ce qui précède, que le Bassin du Congo devra sortir de sa torpeur dans les heures à venir s’il veut tirer profit de la grand-messe qui débute aujourd’hui à Paris. Laisser le champ libre à nos frères des autres sous-régions d’Afrique serait une grave erreur au moment précis où la France et l’Europe prennent enfin conscience de la gravité de leurs erreurs passées. Qui se chargera de faire valoir les atouts exceptionnels dont dispose aujourd’hui l’Afrique centrale ?

Les Dépêches de Brazzaville

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