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Quand des accidents sur les Nationales exigent la construction des centres d’urgence sanito-préventive !

Samedi 22 Août 2015 - 14:26

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En réalité, les routes nationales telles qu’elles sont construites ,avec bien sûr des indications visuelles précises déterminant la manière avec laquelle les chauffeurs, conducteurs, motocyclistes, piétons, bref tout usager de la route devrait se comporter, ne devraient pas occasionner autant d’accidents de circulation. Mais hélas !

Alors que se passe-t-il lorsque les télévisions nous montrent à chaque instant des accidents ou que des radios nous en parlent tant et des journaux écrivent de temps en temps ? C’est qu’il y a un problème réel du côté de l’usager de la route en général. La route nationale n°1 et la route nationale n°2 dans leurs tronçons respectifs, Pointe-Noire/Dolisie et Brazzaville-Owando-Makoua connaissent de temps en temps des cas d’accidents parfois graves malgré les indicateurs régulateurs de la circulation existent.

Et la préoccupation qui est la nôtre est que lorsque ces accidents ont occasionné des blessés graves ou légers, ce sont des habitants des villages environnants qui se précipitent soudainement, mains vides, pour apporter les premiers secours ou en transportant les victimes vers des localités où existent des Centres de santé intégrés. Ces centres le plus souvent n’ont pas d’équipements appropriés.

Du coup, se ressent la nécessité d’avoir des centres d’urgence sanito-préventive à des intervalles réguliers sur les Nationales. Car s’il y a une grande distance entre le lieu où s’est produit un accident et le centre de santé intégré vers où sont conduits les blessés graves, les risques de complication des fractures et lésions seront très élevés. Et en plus si la structure hospitalière qui accueille ces accidentés ne peut pas faire face à ce type d’éventualités, c’est encore un autre problème. Toutes ou presque sont souvent débordés et sont dans l’obligation d’évacuer les accidentés  vers des centres hospitaliers appropriés, notamment  Dolisie, Pointe-Noire, Brazzaville, Owando, Oyo ou Makoua pour ne citer que ces villes en parlant des Nationales n°1 et n°2. Voilà pourquoi il est très utile que des centres d’urgence sanito-préventive soient construits le long des routes nationales.

Quelles sont les causes des accidents ? Plusieurs facteurs sont à épingler, notamment la vitesse, l’état des véhicules, la conduite en état d’ébriété, l’absence de casque pour les motocyclistes, la négligence de la ceinture de sécurité, la distraction au volant, la non observation des panneaux et d’autres codes visuels, l’état de fatigue, la surcharge, les dépassements interdits et les piétons qui marchent imprudemment sur la chaussée, etc. « Ah ! Tu ne m’apprends rien du tout, il y a plus de 7 ans que je suis sur cette voie », répondent certains chauffeurs aux passagers qui les rappellent à l’ordre.

Et du côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on note qu’une résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2010 proclame la Décennie 2011-2020 comme celle d’actions pour la sécurité routière. Les activités de cette Décennie ont débuté en mai 2011 dans plus de 110 pays en vue de sauver des millions de vies en améliorant la sécurité des routes et des véhicules, le comportement des usagers et les services d’urgence.

En plus des centres d’urgence sanito-préventive sur les Nationales, le travail en équipe des services des transports, des agents de l’ordre, des agents de santé et les services d’instruction civique pour des questions serait souhaitable à différents niveaux de nos routes pour dissuader des conducteurs indisciplinés.

Faustin Akono

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