Quand le cycle « construction-déconstruction » retarde la République !

On ne doit plus se le cacher, des comportements irresponsables ont trop fait du tort au pays. Les Congolais applaudissent toujours quand des premières pierres sont posées ici et là pour un développement tout azimut, attestant la matérialisation des œuvres d’intérêt public.

Mais ce qui est bizarre, ces mêmes Congolais sont les premiers à mettre à sac ces exploits, à la moindre agitation sociale ou politique. Un pays pourrait-il réellement se mailler des nouvelles infrastructures dans ce contexte de destruction ?

Le Congolais manque d’esprit de conservation de la chose déjà acquise. Et pourtant, le développement que nous souhaitions doit commencer par le respect de la chose publique.

 Il n’est pas question pour nous d’étaler les réalisations depuis l’indépendance du pays jusqu’à maintenant. Mais nous pouvons tout de même jeter notre regard sur certaines des décennies 1980 et 2000 pour dire que quelque chose a quand même été fait, même si nous en voulons davantage.

Oui, on peut avoir toutes les technologies nouvelles du monde en matière de développement durable mais hélas, si les velléités de les détruire à moindre secousse politique ne quittent pas notre mentalité, nous serons toujours en train de faire du surplace.

S’en prendre au patrimoine infrastructurel du pays parce qu’on n’est pas d’accord sur certains aspects est un vrai recul socio-économique. Voler les installations électriques d’un aéroport ou d’un stade ou bien détruire les forages d’eau pour tous dans une localité donnée, c’est participer par là même à la mise à sac du pays et freiner son développement socio-économique pour le bien-être social.

La culture du sabotage des biens publics est forcément à bannir car elle est suicidaire pour le pays tout entier