L'après-scrutin

Les Congolais ayant accompli leur devoir civique, les 17 et 21 mars, en glissant dans l'urne le bulletin du candidat de leur choix, ils peuvent être fiers de contribuer par cet acte à faire progresser leur jeune démocratie. 

Du jour de cette expression populaire pacifique, jusqu'à la proclamation du résultat du scrutin, la balle reste dans le camp des institutions chargées du processus électoral et aussi dans celui des sept candidats.  

La Commission nationale électorale indépendante dont la mission est de compiler et certifier les votes tels qu'ils sont exprimés par les électeurs est en effet l'organe vers lequel se tournent tous les regards au lendemain de l'élection. Il lui faudra poursuivre sa tâche avec calme et régularité dans ce moment précis où par habitude les esprits s'échauffent parfois. 

Les candidats quant à eux ont l'impérieux devoir de prouver à leurs compatriotes qu'ils n'ont pas sollicité leurs votes pour ensuite les dresser les uns contre les autres. De ce fait, le moindre mot qui sort de leur bouche quelle qu'en soit la résonance, doit l'être dans l'intérêt de préserver la tranquillité dont les Congolais ont besoin pour vaquer à leurs occupations quotidiennes. 

C'est à ce prix que leurs ambitions pour le pays seront comprises du peuple qui seul délègue le pouvoir en démocratie.