Cellule de veille

Une première au Congo. La mise sur pied d’une cellule chargée, entre autres, de veiller au processus de recrutement des enseignants volontaires par l’Etat. C’est une avancée pour le sous-secteur de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, au regard du déficit en personnel qu’accuse le système éducatif national.

Mais, à condition que cet organe, créé en intelligence avec les organisations syndicales, puisse réellement jouer le rôle qui lui est assigné : concevoir et mettre en œuvre la politique de lutte contre les discriminations dans les recrutements.

Pour réussir une telle tâche, il sied de lui donner des moyens nécessaires de se déployer, de s’imprégner des dossiers, de les suivre jusqu’à leur aboutissement.

A chaque campagne de recrutement à la fonction publique, des quotas sont octroyés au secteur éducatif. L’on constate cependant sur le terrain un manque criant d’enseignants surtout au niveau des établissements scolaires de l’intérieur du pays où certaines classes pédagogiques sont tenues par les bénévoles.  

En créant cette cellule de veille syndicale et administrative, les pouvoirs publics voudraient apporter une solution à ce déficit.  

Une telle initiative commande un engagement et une détermination des autorités afin que les vrais enseignants volontaires ne soient plus mis de côté lors des recrutements. Comme le dit Victor Hugo, « créer une école, c’est détruire une prison ».