Opinion
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Pierre ne viendra pasSamedi 22 Novembre 2025 - 15:17 Les réseaux sociaux ont largement partagé le communiqué fixant au 25 novembre, en France, les obsèques de Pierre Moutouari. Une bataille familiale, elle aussi révélée par les médias alternatifs quelques jours après la disparition de l'immense artiste musicien congolais, le 8 octobre, s'est conclue, dira-t-on, en faveur du choix évoqué plus haut. Il ne retournera pas en son pays. Pierre Moutouari a aimé son métier et l'a exercé avec bonheur. Ses chansons ont bercé au-delà des frontières nationales. Il portait le Congo dans son cœur et ne s'en cachait pas. Des terres du Pool qui l'ont fièrement porté dans son jeune âge, il a défié les a priori et migré bien loin à Ouesso, dans la Sangha, au Nord-Congo où il développe son business à côté de la musique. Il part ensuite pour Pointe-Noire dans le Sud entraîné par le même feeling. Pierre Moutouari chantait le Congo et l'Afrique, la joie et l'amour sur un pas de danse inimitable. Il a amassé un trésor de bénédictions couronné par un disque d'or en 1973. "Sidibé ne m'oublie pas, Sidibé je viendrai " est l'un de ses nombreux titres à succès à côté de l'emblematique "Missengue". Mais Pierre, le frère de Kosmos et de Michel Moutouari, une famille de vedettes de la chanson, reposera pour l'éternité loin des siens. Sans doute que ses parents, partis bien longtemps avant, se rapprocheront de lui quelque part, là-bas. Son pays qui lui a tant donné et qu'il a tant chéri ne l'oubliera jamais. Même si sa promesse à Sidibé en restera là. Gankama N'Siah Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |

