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Sport et collectivités locales

Lundi 6 Octobre 2014 - 10:29

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À la faveur du scrutin du 28 septembre, les nouvelles assemblées locales s’installeront bientôt dans leurs fonctions. Chacune avec la mission de répondre autant qu’elle le peut à la vocation première de ces instances de proximité qui est de promouvoir le développement régional. Dans la réalisation d’un tel objectif, le sport pourrait-il cette fois figurer au cœur des agendas de travail des responsables des conseils municipaux et départementaux élus pour les six prochaines  années ?

Expliquons-nous : depuis dix ans, s’exécute le programme gouvernemental de la municipalisation accélérée qui voit plusieurs départements du Congo dotés d’infrastructures diverses. Celles dédiées au sport, donc prioritairement à la jeunesse, sont sans nul doute les stades. En comptant avec le bientôt cinquantenaire stade Alphonse Massamba-Débat qui abrita les premiers Jeux africains en 1965, le Congo dispose à ce jour de huit enceintes sportives flambant neuves.

Pointe-Noire, la capitale économique, Dolisie, chef-lieu du département du Niari, Owando, dans la Cuvette, Djambala, dans les Plateaux, Sibiti, Kinkala et Ewo, respectivement dans la Lékoumou, le Pool et la Cuvette-Ouest. Autant de places fortes du sport qui n’ont pour la plupart d’entre elles été sollicitées qu’au moment d’abriter la Coupe du Congo de football, jouée durant leur inauguration dans le sillage des festivités de l’indépendance. La liste sera-t-elle peut-être complétée par Ouesso, dans la Sangha, qui accueillera le 55è anniversaire de la fête nationale du 15 août l’année prochaine, et aussi Madingou, dans la Bouenza, l’année suivante. N’oublions pas qu’en même temps, Brazzaville attend son imposant complexe sportif qui sort de terre à Kintelé.

Il est entendu que le niveau toujours balbutiant du championnat national de football n’est pas de nature à valoriser nos stades. Alors même que les talents ne manquent pas au sein de la jeunesse, l’on se demande comment l’aréopage sportif congolais procédera-t-il pour garantir un avenir à ces infrastructures afin qu’elles survivent à leur inauguration. Pourrait-on imaginer la délocalisation de certaines rencontres de la première ligue congolaise à l’intérieur du pays ? Pourrait-on, en s’appuyant sur les jeux de l’Office national du sport scolaire et universitaire, constituer des équipes locales portées par les départements dont elles seront issues ? Pourrait-on, enfin, en s’assurant le ticket d’homologation de nos stades par les instances du football international, faire découvrir l’arrière pays à nos hôtes à l’occasion des matchs engageant les clubs congolais en Coupes africaines ?

La réponse à ces questions en pose évidement d’autres : quel rôle les conseils départementaux et municipaux pourraient-ils jouer dans la gestion des stades construits dans le pays ? Chacun sait ce que le sport peut apporter à une nation lorsqu’il fédère toutes les énergies. Pour la jeunesse par exemple, il est non seulement un moyen d’épanouissement individuel, mais il fermente l’unité nationale et peut devenir un gros pourvoyeur d’emplois. Le sport est en mesure de sortir les jeunes du désœuvrement, de positiver l’avenir de ceux dont l’exigeant chemin de l’école peut paraître désespérant.

Si l’on admet que les infrastructures sportives énumérées ci-dessus sont des acquis indéniables dans la quête de modernité qui occupe le Congo, il devient impérieux, dès lors, de créer des mécanismes pour les rentabiliser. Un projet coûteux, dira-t-on, mais au regard de lourds investissements mobilisés pour les bâtir, la désillusion serait de les abandonner en l’état. Les pouvoirs publics, les opérateurs privés, les partenaires du sport ont de ce point de vue un chantier sur lequel confronter les réflexions. Affaire de gros sous sans conteste, mais aussi d’idées novatrices.

 

Gankama N’Siah

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