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Pôles politiques

Dimanche 20 Juillet 2025 - 12:30

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À huit mois de la prochaine élection présidentielle, le paysage politique congolais dévoile la nature des regroupements autour desquels cette compétition majeure pourra se structurer. Première à entrer dans le danse en prônant le changement, l’opposition enchaîne les déclarations assorties de propositions sur la conduite du processus électoral et laisse entrevoir quelques points de friction entre ses différentes composantes.

Avec, si l’on peut dire, moins de souci sur le choix de son futur candidat, la majorité présidentielle travaille de son côté à resserrer ses rangs dans le sillage de la convocation, avant la fin de cette année, du congrès ordinaire de sa principale tête de pont politique, le Parti congolais du travail. Car si le doute semble écarté quant au nom du leader qui portera ses couleurs lors de ce scrutin, les arbitrages à venir concernant les législatives notamment ont souvent été à la base de dissensions de cette famille politique. Bien sûr, les alliés ne mettront pas la charrue avant les bœufs.

Au regard de l’état actuel des forces politiques, en guise de nouvelles alliances, quelques tendances se dessinent. Les plus en vue, cela va sans dire, ce sont l’opposition et la majorité. Si cette dernière est en mesure de franchir l’étape de la désignation de son candidat unique plus facilement, sa rivale ne se trouve pas dans la même disposition d’esprit. Il suffit d’observer les dernières mobilisations au sein de cette « maison » à plusieurs concurrents pour s’en convaincre. Oui, l’opposition congolaise, on peut se considérer à travers quelques faits saillants.

Le 7 juillet, à l’initiative du président de l’Alliance pour la république et la démocratie, Mathias Dzon, une quinzaine de partis, associations et individualités, a rendu publique une « lettre ouverte au président de la République ». Après un « état des lieux » de la situation nationale globale jugée « préoccupante », en voici le fin mot de conclusion de ce texte livré en quatre pages : « Vivement la paix. En avant pour un vrai dialogue politique national inclusif et une transition non-conflictuelle et apaisée ». Tout un programme !

Le 15 juillet, cette fois, au nom de l’opposition congolaise constitutionnelle dont il est le chef de file, dix-sept partis emmenés par le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, Pascal Tsaty Mabiala, ont publié un « Manifeste » contenant leur vision de l’avenir du pays à l’orée de la future élection présidentielle. Si ce second groupement n’appelle pas formellement à la convocation d’un dialogue ou à l’instauration d’une transition politique comme le premier, tous deux se rejoignent sur la nécessité de la mise en place d’une « gouvernance électrode fiable et équitable ».

D’un certain point de vue, l’on a d’un côté un rassemblement des forces qui inscrivent leur action dans la perspective d’une rupture présentée comme « pacifique » de l’ordre constitutionnel considérant la conjoncture de crise économique et financière actuelle comme étant « profondément politique » ; de l’autre une entité qui entend construire sa légitimité en s’appuyant sur l’existant, à savoir participer au jeu politique en exerçant une pression par les moyens légaux afin d’obtenir de l’exécutif l’amélioration du processus électoral qu’il juge inéquitable. 

A ces deux ailes représentatives de l’opposition qui pour l’heure n’ont pas encore mis en commun des projets politiques définitifs, il faut en ajouter d’autres, de tailles variables, dont on connaîtra le positionnement final dans quelques semaines, peut-être dans quelques mois. Il s’agit des formations politiques qui se proclament du Centre, d’autres encore en quête de rapprochement comme par le passé mais qui décollent difficilement.

Il est certain que nous entrons dès maintenant dans la phase active des tractations politiques que l’approche de la future échéance électorale se chargera d’intensifier encore davantage. La responsabilité de ceux qui concourent au suffrage universel est engagée pour que triomphe l’idéal de concorde nationale que tous appellent de leurs vœux. Il ne faut pas en douter, les positions des uns et des autres pourront durcir.

Gankama N'Siah

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